Essai - Chrysler Sebring : l’alternative américaine

La gamme de la Chrysler Sebring se compose de deux définitions : la première baptisée Touring (qui est aussi l’appelation de la version break de la 300 C; une petite bizarrerie) et un haut de gamme dénommé Limited.

L’entrée de gamme est relativement riche en matière d’équipement. Elle comporte l’ABS, le BAS (l’amplificateur de freinage), 6 airbags, l’alarme, l’antidémarrage, l’antipatinage, l’ESP, les antibrouillards, le contrôle de pression des pneus, le régulateur de vitesse, l’ESP, la centralisation, la climatisation automatique, l’ordinateur de bord, les jantes alu 17 pouces, le siège conducteur électrique ainsi que l’autoradio CD MP3 avec commandes au volant. Difficile de faire mieux même si un radar de recul AR aurait été le bienvenu vu le gabarit de la Sebring.

La deuxième finition est uniquement disponible avec le 2.0 CRD. Elle reprend la dotation précédente à laquelle s’ajoute les jantes alu 18 pouces, la sellerie cuir, les sièges chauffants et le système audio Boston Acoustics pour un écart de prix se chiffrant à 2 500 €. Pas de GPS de série et toujours pas d’aide au stationnement.

Essai - Chrysler Sebring : l’alternative américaine
Essai - Chrysler Sebring : l’alternative américaine

Pour la navigation, Chrysler propose en option une station multimédia possédant la cartographie Europe 2D/3D couleur, l’écran tactile et un disque dur de 20 Go pour un prix de 2 630 €. Au-delà du fait que certains accessoiristes tel que Pionneer avec l’AVIC-D3 offre des systèmes moins chers, on reprochera surtout que le dispositif de Chrysler ne dispose pas d’info trafic ni de détection des radars. Plus onéreux et moins complet. A déconseiller. En revanche, ne manquez pas le porte-globelet chauffant ou rafraîchissant : une idée originale pour 120 €.

Vu l’importance de l’offre sur ce segment, il est essentiel d’avoir des arguments de poids. Parmi eux, citons le prix. Dans ce domaine, la Sebring est bien placée. Ainsi, la version 2.0 CRD Touring est vendue 24 900 € c’est près de 3 000 € de moins avec une Laguna 2.0 dCi 150 ch Expression. Dans la finition haut de gamme, même schéma avec une différence de 1100 €. Toutefois, la Sebring n’est pas la plus avantageuse du marché. Ainsi, une Skoda Octavia, elle aussi équipée du 2.0 TDI ne coûte que 21 990 € dans sa finition Ambiente (soit une économie de 3 000 €) et 26 490 € dans la finition Praha (soit un gain de 1 000 €). La Skoda Octavia est donc la concurrente la plus dangereuse pour la Sebring. Entre tchèque et américaine, il faudra choisir.

La plus grande familiale du marché

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Avec une longueur de 4,85 m (+ 6 mm par rapport à l’ancienne Sebring), une largeur de 1, 84 m (+ 51 mm) une hauteur de 1,50 m (+ 103 mm) et un empattement de 2,77 m (+ 22 mm), la Chrysler Sebring joue dans la cour des grandes et même des très grandes puisqu’elle s’affirme comme la plus grande familiale du marché, loin devant une Renault Laguna (+ 15 cm) ou une Volkswagen Passat (+ 8 cm). On se demande même si elle ne fait pas partie de la catégorie des grandes routières, mais cette place est déjà occupée par la 300 C.

Essai - Chrysler Sebring : l’alternative américaine
Essai - Chrysler Sebring : l’alternative américaine

Sans surprise, la Sebring est pourvue d’une habitabilité généreuse que ce soit aux places avant ou arrière. Vaste, la familiale de chez Chrysler pêche par des dossiers de sièges avant particulièrement durs au niveau des lombaires. Il est donc difficile de trouver une bonne position. On pestera également contre l’insonorisation insuffisante mais surtout contre l’absence de poignée de maintien au plafond. Une économie de bout de chandelle. Pour le reste, pas de défaut rédhibitoire puisque les mouvements de caisse sont globalement bien contenus.

Terminons enfin par le coffre. 441 litres. Pas mal mais largement moins bien qu’une Skoda Octavia qui conserve facilement son leadership avec 560 litres. Dommage que la forme et l’accès ne facilitent pas le chargement d’objet encombrant.