Cinq niveaux d’équipement communs aux deux carrosseries sont proposés, auxquels s’ajoutent les deux spécifiques réservés à la motorisation 208 chevaux en 3 portes, et le haut de gamme Féline uniquement en 5 portes. Si toutes les motorisations ne peuvent pas se combiner à tous les niveaux de finitions, on dénombre quand même 13 possibilités en 3 portes et pas moins de 21 en 5 portes. À cela s’ajoute les fameux BlueHDi 75 et 100 ch 79 g en finition Business (équipement entre Active et Allure + GPS) et Business Plus (proche d’Allure + GPS), les deux en 5 portes principalement à destination des entreprises mais que les particuliers peuvent commander, soit quatre propositions supplémentaires. Difficile dans le lot de distinguer un meilleur rapport prix/équipement au sein de cette copieuse gamme, les tarifs ayant été apparemment judicieusement affinés. À choisir, nous opterions pour la « Like » en équipement light, et tant qu’à faire pour la « Féline » pour sa dotation de série presque complète.

Comme son non l’indique, le premier niveau Access se contente du minimum, toutefois agrémenté de six airbags, de trois appuie-tête à l’arrière (le troisième est souvent en option sur les concurrentes), des lève-vitres électriques à l’avant, du siège conducteur réglable en hauteur et du volant dans les deux sens, du régulateur/limiteur de vitesse et des nouveaux feux arrière à Led. Cette finition fait l’impasse par exemple sur la climatisation (960 € en option) et le dossier de banquette rabattable en deux parties.

La banquette monobloc reste de mise avec le nouveau niveau Like (+ 600 €), mais elle gagne la climatisation manuelle, un autoradio 2x25W avec ports Jack et USB, ainsi que des éléments décoratifs bleus (ceinture de sécurité, etc.) ou blanc (enjoliveurs, etc.). Ces deux premiers degrés sont disponibles uniquement avec le moteur à essence 68 ch en 3 portes, auquel s’ajoute le BlueHDi 75 ch en 5 portes.

Outre la climatisation et la radio - avec commandes au volant -, le niveau Active (+ 1 400 €) s’enrichit des dossiers de banquette rabattable 2/3-1/3, de l’écran tactile 7 pouces, du Bluetooth, de rétroviseurs électriques et dégivrant, ou encore des nouveaux feux diurnes à Led. En trois portes, elle gagne le 82 ch à essence à boîte mécanique, idem en 5 portes avec en plus le choix de la boîte robotisée ETG5, et le BlueHDi 100 chevaux.

Le vrai cœur de gamme « Allure » (+ 1 950 €, oups !) délaisse les deux motorisations de base 68 et 75 ch, mais gagne le 1.2 PureTech 110 ch BVM5 ou BVA6 et le BlueHDi 100. Il donne droit à l’air conditionné automatique bizone, à l’écran tactile 7 pouces avec fonction Mirror Screen, au volant gainé cuir pleine fleur, aux projecteurs antibrouillard avec fonction cornering, à l’aide au stationnement arrière, aux quatre vitres électriques (en 5 portes), aux jantes alliage 16 pouces, aux rétroviseurs rabattables électriquement et aux packs Chrome et Visibilité.

Essai vidéo - Peugeot 208 : sacré numéro 2

Le nouveau niveau GT Line (3 et 5 portes), annoncé comme une série spéciale, ne concerne que le moteur à essence PureTech 110 ch et les BlueHDI 100 et 120 chevaux. En trois portes, il remplace partiellement la 208 XY qui ne sera pas reconduite. Il se distingue avant tout à l’extérieur par sa canule d’échappement chromée, ses jantes alliage diamantées 17 pouces et ses coques de rétros noires. À bord divers éléments de décoration à dominante noire et rouge dont certains empruntés à la GTI (ceintures, crosses de portes), le volant à méplat et le pédalier alu donnent le ton, tandis que les sièges sport apportent un excellent maintien.

Le haut de gamme Féline (uniquement 5 portes, + 550 €) partage les motorisations de la GT Line. Il reprend le pédalier alu et les vitres AR/lunettes surteintées de la précédente et gagne des jantes alliage diamantées de 17'', un afficheur central couleur, un cerclage bleuté du combiné, des seuils de portes avant aluminium, un accoudoir central, le toit panoramique, quatre surtapis, des sièges sport mi-cuir (tout cuir et sièges chauffants : 610 €), et le système de navigation (500 à 680 € sur les autres finitions, sauf Access et Like).


Options techno

À défaut d’avertisseur de franchissement de ligne ou de surveillance des angles morts introduites récemment sur ce segment par d’autres constructeurs, la liste des aides électroniques à la conduite s’enrichit avec notamment l'Active City Brake (freinage automatique entre 5 et 30 km/h avec décélération pouvant atteindre 1 G en cas de risque de collision avec un autre véhicule détecté par capteur laser courte portée, 250 €), la caméra de recul (260 €) et le Park Assist (pour les créneaux, 360 €). Le souci, c’est que ces options concernent uniquement les finitions hautes Allure, GT Line, Féline et GTi.

Enfin, signalons qu’à condition de disposer de l’écran tactile et de la navigation, l’option Peugeot Connect Packs qui permettait déjà d’accéder à un bouquet d’une douzaine de services connectés (applications Coyote, guide Michelin, ...) en intègre trois nouvelles : le Pack Monitoring (carnet d’entretien virtuel et conseils éco-conduite adaptés au style de conduite constaté), le Pack Mapping (alertes par e-mails sur l’utilisation du véhicule en dehors d’une zone ou d’horaires prédéfinis avec affichage des trajets en cours et passés) et le Pack Tracking (géolocalisation du véhicule en cas de vol). La souscription au contrat la première année incluant une clé de connexion (USB et 3G) revient à 379 €. Le renouvellement annuel revient à 109 €. Encore un peu cher pour une connexion parfois défaillante dans certaines zones, malgré le choix d’applications qui s’étoffe peu à peu.


Le point high-tech : Teintes texturées

Pour une fois, ce focus ne concernera pas la connectivité embarquée ou les aides à la conduite, mais la peinture. Pas n’importe laquelle, pas la nouvelle teinte métallisée Orange Power révélée au dernier Salon de

Genève qui vient de rejoindre les 6 autres teintes métallisées de la gamme, mais deux teintes texturées innovantes qui se veulent en rupture avec les propositions traditionnelles : Ice Grey (celle de notre vidéo), et Ice Silver. Selon Gilles Vidal, directeur du style Peugeot, la marron exprime l’élégance, la modernité et le statut, et la grise suggère le dynamisme, la force et la puissance (elle est d’ailleurs disponible sur les versions sportives GTi et GTi by PEUGEOT Sport) : on se demande quelles vapeurs traînent dans les studios de design…

Avec leur aspect à la fois mat et satiné, ces teintes mettent en valeur les lignes de style du véhicule en jouant avec la lumière, bien plus que les teintes mates qui généralement lissent les galbes et atténuent les formes.

Essai vidéo - Peugeot 208 : sacré numéro 2

Elles sont plus résistantes et faciles d’entretien que les teintes mates classiques, offrant selon Peugeot « une très bonne résistance aux microrayures et supportent les lavages fréquents – haute pression ou aux rouleaux (sans application de cire) ».

Grâce à leur industrialisation en première mondiale directement à l’usine de Poissy (ouest parisien) après quatre ans de recherche (dépôt d’un brevet international à la clef), ces teintes mates ou semi-mates réservées habituellement à des petites séries très onéreuses (de 2 250 € sur une Mercedes Classe A AMG, jusqu’à 6 000 € pour certains coupés sportifs !) deviennent accessibles, avec un prix identique à celui des teintes nacrées (uniquement Blanc Perle pour la 208). Le tarif est de 700 euros, avec un surcoût par rapport à une peinture métallisée de seulement 180 euros.

Si les sous-couches (traitement anticorrosion, sous-couche de base et base teintée) demeurent identiques à celle d’une teinte métallisée classique, toute l’innovation est dans la composition et l’application du vernis. Ce vernis contient des agents texturants, mais aussi des fines particules de silice et des microbilles de polyamide. Les particules de silice noyées dans la résine donnent les propriétés de matité, de résistance et de granulosité, tandis que les billes de polyamide assurent la texture spécifique de la peinture, très légèrement granuleuse au toucher. Les sous-couches protectrices et d’apprêt étant les mêmes, il est possible pour un même robot de choisir entre le vernis d’une teinte classique ou celui d’une texturée. Cette innovation industrielle permet de gérer une plus grande souplesse dans la production, et donc de démocratiser ce type de teintes à des tarifs compétitifs.