Son père n'avait pas été étonné quand il avait entendu les policiers frapper à la porte de sa maison d'un petit village andalou, pour venir chercher et emmener sa fille Esméralda en prison. Quelle nouvelle folie avait-elle pu commettre ? Il ne l'avait déjà pas comprise quand à 18 ans, elle avait décidé de s'engager dans l'armée. Une décision terrible pour Antonio qui avait vu son père dans les années 30 être à la tête de foyers anarchistes andalous. Ce n'était pas là la dernière des frasques d'Esméralda qu'il est préférable de taire pour s'attarder sur les péripéties qui l'on conduite entre quatre murs.

Esméralda, la kidnappeuse andalouse (1ère partie)

Capitaine dans l'armée, la presse espagnole n'a pas localisé sa caserne pour des questions de discrétion, elle se rendait tous les quinze jours dans sa famille Andalouse. Et pour cela, elle a révolutionné l'art de l'auto-stop. Comme en attestent les photos prises par un automobiliste et transmises à la police, Esméralda n'hésitait pas pour pouvoir grimper dans une voiture à faire état de ses charmes. Une danse érotique qui ne pouvait laisser que peu d'automobilistes indifférents. Du coup, on la prenait tout le temps en stop et ses voyages ne lui coûtaient pas cher.

Esméralda, la kidnappeuse andalouse (1ère partie)
Esméralda, la kidnappeuse andalouse (1ère partie)

Beaucoup trouveront la manœuvre risquée pour la jeune fille alors qu'en réalité, ce sont les automobilistes mâles qui se mettaient en danger en s'arrêtant à sa hauteur. Quelques-uns n'en sont pas revenus indemnes. En Espagne, l'affaire a fait si grand bruit qu'on a surnommée Esméralda, la "Chanal andalouse".

La semaine prochaine, Caradisiac vous expliquera comment Esméralda s'occupait de ses généreux automobilistes.