Réintroduite en France en 2008, la marque Abarth poursuit son développement. Le préparateur du groupe Fiat se félicite d’ailleurs des premiers résultats commerciaux obtenus sur le vieux continent. Plus de 22 000 clients ont déjà passé commande. La 500 remportant, sans surprise, la majorité des suffrages.

Abarth c’est aussi un nom. Une griffe prestigieuse qui s’avère (très) rentable en accessoires et produits dérivés : Echappements, jantes, montres, vêtements, etc. A la manière de Ferrari.

2010 marque l’arrivée de deux « nouveaux » modèles chez Fiat : La 500 C (Fiat 500 découvrable) et la Punto Evo (restylage de la Grande Punto). Deux véhicules qui s’apparentent d’avantage à de simples évolutions qu’à de réelles nouveautés. Un challenge relevé pour Abarth qui s’est attelé à repenser ces modèles sans paraphrase. La Punto Evo s’illustre comme la plus innovante.

Essai - Abarth Punto Evo : le scorpion perd du piquant

 Comme tout modèle passant entre les mains d’Abarth, le design a été retravaillé vers une tonalité plus sportive. Ici la Punto Evo muscle son physique par l’adoption d’un pare-chocs avant plus imposant, d’élargisseurs d’ailes et de déflecteurs arrière comme une certaines Clio RS. Sans oublier, la très mélodieuse double sortie d’échappement.

 Dans l’habitacle Abarth a du composer avec une qualité de plastiques, notamment ceux de la planche de bord, passable et un dessin des plus communs.

Au jeu des différences, on remarquera l’apparition de cadrans Jaeger (tachymètre et compte-tours), de surpiqûres rouges et jaunes, d’un pédalier alu, d’un levier siglé Abarth, etc. Mention spéciale aux excellents sièges baquet Abarth Corse disponible en option à partir de 1 600€. Ces derniers offrent un maintien et une qualité de confort en fonction de toutes les morphologies.   


Essai - Abarth Punto Evo : le scorpion perd du piquant

Très compétitive, à partir de 19 400 €, l’italienne sera disponible dès le 24 juin dans les 18 points de distribution Abarth. Elle se positionne sur le marché sans réelles concurrentes. A puissance égale, la triplette « GTI » du groupe VW (Polo GTi, Fabia RS et Ibiza Cupra) s’avère plus dispendieuse alors que chez Renault la Clio RS s’affiche à un niveau de puissance plus élevé (204 ch).

 Le kit performance « esseesse » porte la puissance à 180 ch sera disponible dès la fin de l’année. Moins lourd à mettre en place compte tenu de la présence d’un turbo sur le Multiair, son prix tombe à environ 3000 €.