La Série 3 est un modèle capital pour BMW. Au catalogue depuis 1975, elle représente, à elle seule, près d’un tiers des ventes mondiales du constructeur. Et contrairement à la tendance française, très attachée au diesel (320 d), c’est la version 335i qui génère le plus de volume.

Essai vidéo - BMW Série 3 : connaît pas la crise

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Cette 6e génération de Série 3, baptisée F30 fera son apparition sur nos routes dès le 9 février avec dans sa besace quelques innovations. A commencer par le design. La face avant mue, tout en sobriété, à la manière des concepts i3 et i8 présentés au salon de Francfort. Visuellement, on ne peut pas parler de rupture. La volonté du constructeur étant que le client identifie instantanément ce modèle comme une Série 3. Les flancs sont davantage marqués et les optiques arrière voient apparaître une signature visuelle en L, à la manière de la récente Série 5.



Connue pour être la plus courte de son segment, la Série 3, s’allonge d’une dizaine de centimètres (4,62 m) au profit des passagers et du volume de coffre (480 litres). Un mal réclamé depuis longtemps par la clientèle et, enfin, entendu par le constructeur. L’espace aux places arrière est meilleur, mais pas exceptionnel pour autant. Les nouvelles Audi A4 et Mercedes Classe C s’avèrent bien plus accueillantes. On salue toutefois les progrès enregistrés. Le volume de coffre, lui, rejoint les standards de la catégorie.

L’habitacle a fait l’objet, selon le constructeur, d’une attention particulière. BMW indique que sa berline monte en gamme. Les plastiques sont moussés et l’assemblage rigoureux. Toutefois, au regard des prix pratiqués, on est en droit de s’attendre à mieux. Certains généralistes, comme Peugeot et sa 508 par exemple, sont largement au niveau de BMW en matière de qualité perçue.