En bref

A partir de 19 455 €

Bonus/malus : neutre

4 cylindres essence

Moins médiatique que les Peugeot 308 et Volkswagen Golf, la nouvelle Seat Leon est le modèle qui grimpe sur le marché des berlines compactes. Grâce à ses nombreux atouts, l’ibère a vu ses ventes exploser à travers le monde (+ 60 % en un an à 128 000 exemplaires). Le succès est tel qu’elle supplantera prochainement l’Ibiza, actuel porte-drapeau de la marque.

Cette troisième génération profite de (très) nombreux composants en provenance de la Volkswagen Golf 7, membre du même groupe. L’espagnole et l’allemande partagent plateforme, moteurs, technologie embarquée et trains roulants. Si techniquement la filiation est indéniable, la Leon est bien plus qu’un simple dérivé de la Golf. Via le design, l’aménagement intérieur et la mise au point du châssis, les ingénieurs de Seat sont parvenus à lui donner une véritable couleur.

Essai Seat Leon 1.2 TSi 110 : la locomotive

Très souvent, chez les constructeurs, l’entrée de gamme symbolise davantage un prix d’accès plutôt qu’une offre réellement intéressante. Chez Seat, cette tâche a été donnée au petit moteur essence 1.2 TSi dont la puissance a été portée à 110 ch. Issu du groupe Volkswagen, ce quatre cylindres fait mentir cette idée reçue. Il évolue avec une grande aisance sous le capot de l’espagnole, en particulier grâce au poids réduit de la plateforme (1 114 kg). Les montées en régime sont linéaires et les reprises plus qu’honorables à ce niveau de puissance, ce qui vous permet d’envisager les dépassements sans stress.


Essai Seat Leon 1.2 TSi 110 : la locomotive
Essai Seat Leon 1.2 TSi 110 : la locomotive
Essai Seat Leon 1.2 TSi 110 : la locomotive

Contrairement aux 3 cylindres suralimentés proposés par la concurrence directe, 1.2 Puretech 110 ch chez PSA (Peugeot 308 et Citroën Cactus) et 1.0 Ecoboost chez Ford (Focus), il est logiquement mieux équilibré et s’avère surtout bien plus discret à l’oreille. La comparaison s’arrête ici puisque ces moteurs offrent un rendement supérieur, des consommations inférieures et surtout un agrément très différent. Le bilan consommation n’a pas à rougir malgré le cylindre supplémentaire avec une moyenne de 5,2 l/100 km relevée durant notre test. Ce moteur est bien secondé par une boîte mécanique à 6 rapports montée de série (DSG en option) qui mériterait un étagement plus court, notamment sur les deux derniers. C’est notamment grâce à elle et à la présence d’un Stop & Start que la Leon limite ses rejets à 114 g de CO2/km et s’affranchit de tout malus écologique.

Essai Seat Leon 1.2 TSi 110 : la locomotive

Du fait de sa puissance modérée, cette Leon ne bénéficie pas du train arrière multibras, réservé aux moteurs de plus de 150 ch. Elle se « contente » d’un essieu de torsion simple qui garantit un niveau de confort dans la bonne moyenne. C’est surtout en matière de dynamisme que la compacte excelle, notamment grâce à son train avant réactif qui la rend plus agile que la majorité de ses concurrentes. La voiture est précise, légère au volant et très rassurante. De plus, elle délivre un comportement routier assurément plus ludique qu’une Golf dont elle découle techniquement. Le pari de Seat quant à donner une vraie personnalité à sa voiture est pleinement rempli.

Ce moteur 1.2 TSi est disponible sur les trois carrosseries de Leon proposées par Seat (3 portes, 5 portes et break) à partir de 19 455 €. Notre modèle d’essai, la série spéciale « I-Tech » commercialisée 22 740 €, apparaît comme le meilleur compromis entre confort et technologie. Il comprend la climatisation, le radar de stationnement arrière, le système multimédia, l’aide au démarrage en côte, le régulateur de vitesse, les jantes alliage 16’’, le bluetooth et les projecteurs LED AV/AR.