Développée sur la plate-forme (MQB) qui a servi également aux dernières Audi A3 et Golf, la nouvelle compacte de Seat ne se limite pas à cela car elle partage aussi 55 % des pièces avec sa cousine allemande. Mais l’espagnole arbore un design totalement différent de la précédente génération, plus anguleux, qui évoque le style germanique – ce qui est logique. Malgré des dimensions toujours compactes, la Leon voit son habitabilité et son volume de chargement progresser, sans toutefois atteindre les références de la catégorie.

Essai - Seat Leon 2.0 TDI 150 ch DSG : du mieux presque partout

Si l’habitacle a profondément changé et évolué (que ce soit en termes de présentation ou d’organisation), on peut tout de même lui reprocher un manque de fantaisie et surtout un côté assez sombre. La qualité des plastiques a indéniablement progressé mais la qualité perçue déçoit car elle renvoie une impression décevante, que ce soit sur la planche de bord ou les contre-portes. La version Style de notre essai représente l’entrée de gamme avec le TDI 150 ch DSG et autant le dire tout de suite, elle en donne pour son argent avec, par exemple, les jantes 16 pouces, les phares 100 % LED, le régulateur de vitesse, la radio 6 cd, les 7 airbags, le différentiel électronique XDS ou la climatisation automatique. En option, nous avions notamment la navigation (660 €), le système Media Plus (255 €) et l’aide au stationnement AV et AR (500 €).


Essai - Seat Leon 2.0 TDI 150 ch DSG : du mieux presque partout

L’offre diesel se compose sur cette Leon de quatre moteurs : TDI 90 ch, TDI 105 ch, TDI 150 ch et TDI 184 ch. Le 2.0 TDi 150 ch est une motorisation bien connue. Si les qualités dynamiques de ce bloc sont réputées avec notamment une consommation mesurée (6,6 l/100 km sur notre essai), des reprises énergiques (8,4 s pour parcourir le 0 à 100 km/h) et des performances intéressantes (211 km/h), il est toutefois dommage que son association avec la boîte DSG ne soit pas aussi excellente que ce que l’on avait imaginé. En effet, en phase d’accélération, la boîte ne réagit pas aussi rapidement que prévu, notamment lors des changements des premiers rapports, et c’est encore plus flagrant lorsque le Stop & Start se remet en fonctionnement. Cette lacune disparaît heureusement sur les vitesses supérieures où l’on retrouve des changements de rapports quasi imperceptibles et toujours aussi doux. Pour ceux qui veulent se prendre momentanément pour un pilote, il suffit de passer la boîte en mode sport. Dans ce cas-là, les lois des changements de vitesse ont été modifiées et les rapports passent plus rapidement, ce qui augmente le dynamisme de l’auto. Grâce à son différentiel électronique, aucune perte de motricité n’est à signaler malgré le couple de 320 Nm. En termes de comportement, cette Leon bénéficie d’une direction plaisante et précise, même si on aurait aimé une plus grande consistance. Le confort est ferme sans être déplaisant. Pas de de mouvements de caisse à signaler et une bonne agilité. Pas de doute, cette Leon a énormément progressé par rapport à la précédente génération.