Exclusivement destiné au marché européen, l’Urban Cruiser proposerait une « nouvelle solution » à la clientèle, selon Toyota. Un véhicule à la fois robuste, original et raffiné qui se destine à une clientèle urbaine (évidemment)…fortunée. Mais ce que le constructeur concède à demi-mot, c’est qu’il envisage surtout de récupérer les nombreux clients de feu le RAV-4 3 portes. Sur le papier, l’Urban Cruiser semble bien armé : un véhicule compact à peine plus grand qu’une Yaris, économe en carburant et surtout propre.

Essai - Toyota Urban Cruiser : Rav-4 de poche

Dessiné à Sophia Antipolis et construit au Japon, l’Urban Cruiser reprend le design assez fade, selon nous, des Avensis et Auris. Une déception pour un véhicule qui entend chasser sur les terres des Soul et C3 Picasso, sachant que le design représente un pourcentage majeur dans l’intention d’achat. L’intérieur suscite un peu plus d’enthousiasme. Le dessin de la planche de bord est contemporain, les plastiques employés sont de bonnes factures et l’instrumentation plutôt originale. Dommage que Toyota ne propose des coloris attractifs ou un mélange bi-ton comme chez la concurrence.

Essai - Toyota Urban Cruiser : Rav-4 de poche

Pour l’aspect pratique, l’Urban Cruiser peut compter sur une conception bien pensée. D’un format compact (3,93 m), le 4x4 de Toyota offre un espace intérieur généreux à ses occupants. Notamment aux places arrière avec ces sièges coulissants. Le volume de coffre de 314 litres peut être porté à 749 litres une fois les sièges arrière rabattus, ce qui le situe dans la bonne moyenne du segment, compte tenu de ses dimensions réduites.

Essai - Toyota Urban Cruiser : Rav-4 de poche

Tarifs salés

Deux finitions au catalogue : Life et Lounge. Dès le premier niveau, l’Urban Cruiser apparaît généreux. Avec le minimum vital en matière de confort. A signaler la présence 7 airbags de série. Malheureusement, dans sa quête de séduction de jeunes couples fashion, Toyota en oublie les fondamentaux comme la personnalisation, l’assemblage de coloris, et l’incontournable prise USB pour brancher son iPod. Si l’on met de côtés ces « oublis », les tarifs affichés par l’Urban Cruiser sont encore supérieurs à la concurrence à motorisation et finition égales. Comptez 21 050 € pour un Urban Cruiser (deux roues motrices) D-4D 90 ch Life contre 18 950€ pour un Citroën C3 Picasso Hdi 90 ch Confort.