En bref

Restylage de la DS4 

Assiette abaissée, avant redessiné, intérieur modernisé

Moteurs turbo uniquement

De 23 700 € à 37 750 €

Pour commencer, ne l’appelez plus Citroën. La marque DS a pris son indépendance au sein du groupe PSA, et la DS4 s’appelle…DS4, point à la ligne. Les présentations faites, intéressons-nous au contenu du restylage. En termes de design, la nouvelle mouture se reconnaît à sa calandre redessinée et de teinte chromée, dite DS Wings, inspirée du concept car Numéro 9. Celle-ci est enserrée par des projecteurs de forme inédite, lesquels intègrent, sur les finitions haut de gamme So Chic et Sport Chic, des projecteurs à leds et des clignotants défilants. A l’extérieur, la DS4 offre désormais de plus nombreuses possibilités de personnalisation : on peut désormais opter pour une peinture biton pavillon/carrosserie, ce qui ouvre la voie à 38 combinaisons de teintes de carrosserie. Baguettes latérales chromées, coques de rétroviseurs (couleur carrosserie, chromées ou noires) et autres adhésifs à monogramme DS (sur le toit et le béquet arrière) peuvent compléter le dispositif, permettant de mitonner une auto « à la carte » ou presque.

Essai vidéo - DS4 restylée : présidentiable

Essai vidéo - DS4 restylée : présidentiable

 

Autre changement d’importance, le retour à une hauteur de caisse conforme aux standards de la catégorie des compactes. La DS4 de première génération se caractérisait en effet par une garde au sol surélevée, le constructeur vantant à l’époque, à travers un discours marketing un peu fumeux, une voiture mêlant les influences du coupé et de l’univers du 4x4. Sans trop convaincre, faut-il le préciser… De fait, nombre d’observateurs se demandaient quand la marque allait revenir à un réglage de suspension plus classique. C’est désormais chose faite, puisque la DS4 dédouble son offre : à la berline qui nous intéresse aujourd’hui s’ajoute une version Crossback à la garde au sol plus importante et qui adopte une présentation typée SUV/Crossover (coloris spécifiques, habillages de carrosserie, auxquels s’ajoutent une suspension haute et des barres de toit, grâce à quoi la Crossback toise la DS4 berline de 4 cm). Ce modèle devrait assurer 20 à 30% des ventes de la gamme DS4, et combler - au moins partiellement - le vide que représente l’absence d’un véritable SUV dans l’offre du constructeur. Tant qu’un tel modèle ne sera pas proposé, on voit d’ailleurs mal comment DS pourrait s’imposer plus fortement dans le paysage.

Essai vidéo - DS4 restylée : présidentiable

Le rajeunissement de la DS4 se traduit également, dans l’habitacle, par la greffe d’un écran multimédia tactile. La présence de celui-ci permet de gommer quelques 12 boutons sur la console, ce qui en améliore l’ergonomie d’ensemble. Pour le reste, la présentation n’évolue guère. On note que les vitres arrière restent fixes, une ouverture par compas n’étant même pas proposée en option.


Essai vidéo - DS4 restylée : présidentiable
Essai vidéo - DS4 restylée : présidentiable

Matériaux de qualité (la version Sport Chic de notre essai se montrait d’ailleurs des plus valorisantes, avec planche de bord et contreportes recouverte de cuir) et finition de bon niveau flattent l’œil en même temps qu’ils assoient le statut haut de gamme.