EN BREF

Nouveau monospace compact

à partir de 21 000 €

Kia renouvelle ses grands standards. Et il était temps. Le constructeur à la courbe de croissance exponentielle manœuvrait sur le marché des monospaces compacts avec un modèle vieux de 7 ans. Le Carens de nouvelle génération, la troisième pour être exact (en Europe), a donc été totalement repensé pour l’Europe et ses clients très exigeants.


Essai vidéo - Kia Carens : des carences en vitamines

Essai vidéo - Kia Carens : des carences en vitamines

 

Comme la plupart des Kia commercialisées en Europe, le Carens a fait l’objet d’une conception adaptée au Vieux Continent. Un design soigné, une modularité évoluée et surtout des motorisations diesel. Il ne faut pas oublier que le coréen doit faire face à une concurrence particulièrement relevée parmi les Renault Scénic, Citroën C4 Picasso et Volkswagen Touran.


Le centre de style, basé à Francfort, a offert à cette « grosse Cee’d » un design moderne dans la mouvance de la gamme actuelle : face avant « Tiger nose », ceinture de caisse haute et cerclage chromé des surfaces vitrées. La clientèle appréciera sans aucun doute l’effort apporté au look.

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Dans l’habitacle, la tendance est la même. La planche de bord est moderne et les plastiques de bonne facture. On aime particulièrement la disposition des commandes de confort et l’instrumentation articulée en trois compteurs. Si des progrès notables sont à relever entre les deux dernières générations, la qualité globale n’atteint pas encore celle d’un Touran en finition.


Essai vidéo - Kia Carens : des carences en vitamines
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Basé sur une plateforme de Cee’d, le nouveau Carens affiche 4,52 m sous la toise. Autrement dit, il se situe dans le haut de la catégorie des monospaces compacts, à équivalence des français. De manière globale, le Carens est un très bon élève en matière d’accueil. L’espace aux genoux et la garde au toit promettent des longs trajets indolores. Comme ses concurrents, il dispose de deux offres : 5 ou 7 places, moyennant un surcoût de 500 €. Il s’agit de strapontins classiques que l’on retrouve chez la concurrence. Mais là où le Carens surprend, c’est par sa modularité évoluée. Le coréen propose une cinématique à trois sièges arrière indépendants. Ces derniers sont coulissants, inclinables et s’escamotent dans le plancher pour offrir un espace de chargement plat. Le volume de base, 492 litres peut ainsi atteindre 1 667 litres tous sièges rabattus. Des capacités inférieures à la concurrence : Renault Grand Scénic (678 litres à 2 085 litres), Citroën C4 Grand Picasso (500 litres à 1735 l). C’est relativement décevant puisque le coréen figure parmi les plus grands. Il ne faut toutefois pas oublier les 44 litres supplémentaires dissimulés sous le plancher.