En bref

Petite polyvalente 5 portes

Moteur à essence de 75, 90 et 115 ch

Un diesel 105 ch

De 14 450 à 20 800 €

La nouvelle Mazda2 monte en gamme par rapport à celle de deuxième génération lancée fin 2007 -et restylée en novembre 2010 -, qui fut la première auto du segment B (celui des grandes citadines ou petites polyvalentes, entre les citadines et les compactes) à redescendre sous la tonne. La nouvelle conserve cette vertu cardinale, avec une masse très raisonnable de 970 kg (version de base, sans conducteur). Elle garde d’ailleurs le titre de la petite polyvalente la plus légère du marché européen malgré un gabarit plus imposant que sa devancière (longueur accrue de 14 centimètres) et la rigidité de la structure renforcée.


Essai vidéo - Mazda 2 : polyvalente douée

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Développée sur une plate-forme inédite, la Mazda 2 fait preuve de belles qualités dynamiques, et ses mécaniques, toutes nouvelles et empruntant des technologies originales (1.5 de 75, 90 et 115 ch en essence, un diesel de même cylindrée en 105 ch), se situent dans la fourchette basse en termes de consommation et d’émissions. Elle se distingue également par sa présentation intérieure flatteuse, par la richesse de ses équipements au moins pour deux des quatre niveaux de finition disponibles (Harmonie en base, Elégance, Dynamique et Sélection en haut de gamme) en matière de sécurité et de connectivité. De par ses prestations, la Mazda2 vise le haut du panier des petites polyvalentes, et ses tarifs sont à la hauteur de ses ambitions, un peu élevés : il faut compter aux environs de 17 000 € pour le cœur de gamme en essence, et 2 000 € de plus en Diesel. Sa commercialisation, uniquement en version 5 portes, débutera en France le 9 avril 2015 dans un réseau comprenant environ 110 points de vente.


Grande et râblée


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Avec 4,06 m de long, la Mazda 2 troisième du nom est une des plus imposantes dans la catégorie au côté de la Clio. Son design extérieur ne laisse généralement pas indifférent. Elle se démarque du style « One-Motion » (mouvement unique, ligne continue entre le capot et le pare-brise) très répandu sur le segment B, avec des montants A reculés de 80 mm. Il en ressort l’impression d’un habitacle rejeté en arrière, et d’un capot très long pour la catégorie. Avec sa calandre verticale et ses flancs sculptés, elle entretient un air de famille avec la Mazda 3. Parmi les détails, on remarquera les projecteurs à quatre lampes LED ou les jantes alliage diamantées de 16 pouces, deux éléments réservés à la finition haute Sélection illustrant cet essai. Les niveaux d’équipement inférieurs se contentent de jantes de 15 pouces en acier, ou en alliage pour la Dynamique.

L’habitabilité de la nouvelle Mazda 2 se situe dans la bonne moyenne du segment , mais ne bat aucun record. Avec un empattement de 2 570 mm, en augmentation de 80 mm, elle est plus spacieuse que la précédente pour les passagers arrière qui profitent d'une bonne longueur aux jambes, et d’une garde au toit très correcte. Si un troisième occupant s’installe sur la place au centre de la banquette, avec une largeur habitable d’environ 1,30 m, il sera à l’étroit, et devra qui plus est composer pour ses jambes avec un tunnel central.


Essai vidéo - Mazda 2 : polyvalente douée
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La capacité du coffre passe de 250 à 280 litres d’une génération à l’autre. C’est équivalent au volume d’une Polo, mais une Clio offre 20 litres de mieux, tandis que la nouvelle Skoda Fabia (3) s’adjuge le nouveau record de la catégorie avec 330 litres. Une fois les dossiers rabattus en chargeant jusqu’au pavillon, la Mazda2 rejoint la moyenne avec ses 950 litres, mais il ne faut pas espérer un plancher plat, les dossiers de sièges repliés créant une grosse marche au milieu de l’aire de chargement.


Un intérieur plaisant


Malgré de très rares détails comme la fixation « souple » de la console centrale qui mériterait d’être revue, la finition de l'habitacle inspire confiance. La qualité perçue comme celle des matériaux marque un progrès sensible par rapport à l’ancien modèle. La planche de bord, nette et épurée, rappelle un peu celle d’une Audi A1. Le combiné des instru¬ments offre une bonne lisibilité et se double de l’affichage tête haute monochrome sur la finition la plus élevée - une première sur ce segment-. Un grand écran façon tablette non rétractable de 7 pouces, tactile uniquement à l’arrêt pour raison de sécurité, prend place sur la planche de bord sur les deux niveaux d’équipement les plus riches. Situé à la bonne hauteur, l’écran est déporté de quelques centimètres sur la droite par rapport au centre de l’auto en raison des trois bouches d’aération principales disposées de façon symétrique. Trois molettes cerclées de chrome sur la partie verticale de la console centrale permettent de gérer la performante climatisation, et deux autres dont la pratique commande rotative (HMi) entre le classique frein à main et le levier de vitesses permettent de piloter les fonctions d’infodivertissement ou la navigation (de série avec la finition «Sélection », et en option sur la « Dynamique »). Une première dans la catégorie des citadines non-premium.

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La position de conduite est excellente, les sièges plus enveloppants et à la hauteur de dossier augmentée offrent un bon maintien, même avec la sellerie partiellement en cuir disponible en option sur la finition haute. Les trois garnissages intérieurs proposés en série sont à dominante noire, au contraire des deux optionnels (une sellerie tissu rouge et la mi-cuir couleur « off-white »).