En bref :

Version plus radicale du coupé 370Z

344 ch, 371 Nm

44 900 €

Nismo, vous connaissez certainement déjà. Ceux qui suivent Caradisiac n'auront pas manqué l'essai du petit crossover Juke Nismo, et les plus passionnés se souviendront des préparations démentes sur base de Skyline R34. Pour les autres, sachez seulement que Nismo, contraction de "Nissan Motorsport", est la griffe un peu plus radicale et sportive de Nissan, un peu à la façon de R.S. pour Renault ou OPC pour Opel. Et qui est chargée de "viriliser" quelque peu les modèles de la gamme.

Le Juke y est déjà passé, et la GT-R suivra, certainement sur le même modèle que ce 370Z, avec des modifications à la fois esthétiques et mécaniques, qui restent légères, mais réelles.

Essai vidéo - Nissan 370Z Nismo : le pousse-au-crime

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Essai vidéo - Nissan 370Z Nismo : le pousse-au-crime
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Commençons justement par la robe. Nismo a concocté pour le coupé de la marque un costume un peu plus évocateur de l'ambiance circuit. Avec, pour commencer, des boucliers spécifiques. À l'avant il descend plus bas qu'à l'habitude, avec une lame peinte en gris, très rasante, qui oblige d'ailleurs à aborder avec prudence les dos-d'âne les plus agressifs et les rampes de parking les plus pentues. L'arête d'arche de roue se prolonge avec bonheur jusqu'à une calandre moins béante que sur la version classique, mais tout aussi expressive. Les bas de caisse sont également spécifiques et peints en gris, tout comme le bas du bouclier arrière, lui aussi redessiné, disposant de deux entrées d'air et intégrant la double sortie de plus gros diamètre de la ligne d'échappement.

On retrouve également en série des jantes forgées de 19 pouces de diamètres, chaussées en pneus de 245/40/19 à l'avant et 285/35/19 à l'arrière. Le dernier morceau de bravoure est un redoutable aileron, bien plus proéminent que celui de la version classique, qui parfait l'appui aérodynamique.

On termine avec la "signature" Nismo, à savoir le petit liseré rouge que l'on retrouve sur une lame de calandre à l'avant, sur les coques de rétroviseur et sur le bouclier arrière.

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Dans l'habitacle les modifications sont plus discrètes. On se retrouve assis dans des sièges en tissu noir et rouge, siglés Nismo sur le dossier, et face à un volant recouvert en partie d'alcantara, sur les zones de préhension. Très agréable de prise en main il faut le dire. Il dispose de plus d'un repère rouge pour indiquer le point milieu.

Pour le reste, l'ambiance est la même, et l'on ne peut que louer la bonne ergonomie générale, et l'excellente position de conduite, essentiellement obtenue grâce à un volant très vertical et des réglages électriques des sièges très précis. Par contre la rétrovision, déjà mauvaise, le devient encore plus à cause de l'aileron, très présent dans le rétro intérieur.


Les modifications ne sont pas qu'esthétiques, heureusement. Nismo est un préparateur complet, et s'attaque aussi à la mécanique. Il a fait subir une (toute petite) cure de vitamines au V6 3.7 du 370Z. Celui-ci gagne 16 ch en passant de 328 à 344 canassons. Le couple augmente un peu, passant de 363 à 371 Nm. Cela permet de passer de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes, contre 5,3 s sur le 370Z de base. Pas faramineux donc.

Mais ce petit surcroît de puissance est mieux exploité. En effet, le châssis a aussi subi quelques évolutions. Le Nismo adopte en effet en série un châssis sport, aux réglages de suspensions plus fermes. Le freinage est plus mordant, la course à la pédale plus réduite, grâce à un nouveau maître-cylindre. Les jantes de grand diamètre (19 pouces) sont chaussées de pneus en 245 à l'avant et 285 à l'arrière. De quoi faire passer la puissance au sol, et rendre le comportement plus délicat sur le mouillé !

Essai vidéo - Nissan 370Z Nismo : le pousse-au-crime
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Enfin, la ligne d'échappement d'origine est remplacée par une ligne sport, aux sorties de plus grand diamètre nous l'avons vu, mais aussi à la sonorité plus affirmée, effaçant en cela en grande partie un grief concernant le 370Z : son manque de voix.

De fait, au premier tour de clé, la vocalise évocatrice donne envie d'aller voir ce que ça donne. C'est donc parti pour une petite ballade dans les Alpes mancelles.