1re citadine

100 % électrique Renault

7 000 € de bonus

Depuis de nombreuses années, Renault affirme qu’il veut devenir le spécialiste du véhicule électrique. Pour cela, le constructeur au losange a donc développé une gamme 100 % électrique qui se composait jusqu’alors du Kangoo ZE, de la Fluence ZE et de la Twizy. À l’heure actuelle, c’est donc 20 000 véhicules électriques badgés Renault qui parcourent l’Europe. Si ce chiffre peut paraître encourageant, il faut toutefois préciser que la majorité des achats sont l’œuvre d’institutions ou d’entreprises. Très peu de particuliers cèdent en effet aux charmes de la fée électricité. C’est justement pour modifier cette tendance que Renault nous propose aujourd’hui la Zoé. Ce modèle, c’est un peu l’arlésienne de Carlos Ghosn. Après le concept-car dévoilé au Mondial de Paris 2010, puis la présentation du modèle définitif au salon de Genève 2012, il a en effet fallu patienter encore un an pour pouvoir se mettre au volant de cette Zoé. En cause, le système multimédia R-Link et le rechargement que l’on évoquera plus tard.

Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée

Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée

 

Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée

Sans surprise, nous retrouvons donc la Zoé, telle que nous avions pu la découvrir en avant-première avant le salon de Genève l’an passé. Alors que les trois autres membres de la famille ZE sont des dérivés de modèles thermiques, la Zoé a été conçue dès le départ comme un modèle 100 % électrique. Ce qui a bien sûr des conséquences sur le design. Celui-ci est particulièrement harmonieux, sympathique même puisque la Zoé arbore une bouille rieuse qui intègre la nouvelle identité visuelle de la marque. Le coup de foudre est assuré ou presque. Certains détails rappellent qu’il s’agit d’un véhicule électrique puisque tous les chromes (logo, nom) sont bleutés. Un coloris présent au niveau des projecteurs avant, des feux arrière mais également des vitres arrière légèrement teintées. Au contraire des autres véhicules électriques, ici, pas de trappe disgracieuse au niveau de l’aile puisque la prise est masquée derrière le logo. Une vraie bonne idée. Uniquement disponible en 5 portes, la Zoé mesure 4,08 m, soit une longueur très proche de la Clio 4, mais la citadine électrique semble beaucoup moins large que sa sœur thermique. Une impression due au fait que la hauteur de la Zoé est plus importante que celle de la Clio.

Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée

Dans l’habitacle, la Zoé affiche une planche de bord au dessin plaisant mais relativement classique. Au centre de celle-ci trône la console multimédia, qui accueille le système R-Link, de série. L’instrumentation, entièrement numérique, présente différentes informations comme la vitesse ou l’autonomie et change de couleur suivant votre type de conduite.

 

Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée
Essai vidéo Renault Zoé : mal câblée

À l’arrière, même si le plancher peut sembler haut, pas de souci d’habitabilité, des adultes seront à leur aise. Le plus gros atout de la Zoé s’avère toutefois son coffre de 338 litres, supérieur à celui de la Clio 4, qui dispose également d’une banquette rabattable. Des caractéristiques rendues possibles grâce à l’implantation des batteries non pas dans le coffre, mais sous le plancher.