En bref 

À partir de 28 900 €

Bonus/malus : neutre

Coffre : 509 litres

La Toyota Avensis est un « chat noir » qui n’aura jamais eu l’occasion de prouver ses qualités  au public européen. D’une part pour son mauvais timing de commercialisation puis de renouvellement. D’autre part parce que cette troisième génération, lancée en 2009 – en pleine érosion du marché de la berline , puis restylée à deux reprises - devra désormais faire face à de très grosses pointures telles que la Ford Mondeo, la Volkswagen Passat, la Skoda Octavia ou encore la Renault Talisman, sur un marché qui reprend des couleurs. Sans être renouvelée de fond en comble, l’Avensis profite maintenant d’une solide et troisième mise à jour avec des liaisons au sol repensées et des moteurs BMW.

Essai vidéo - Toyota Avensis 3 : trop sage

Essai vidéo - Toyota Avensis 3 : trop sage

 

Cataloguée comme trop sérieuse voire limite austère, la grande berline gagne en personnalité et se rapproche en même temps de la nouvelle identité visuelle Toyota. La face avant entièrement remodelée affiche un regard plus dynamique alors que la partie arrière reçoit des optiques LED. Ce travail est davantage réussi sur le break (qui représente 80% des ventes) que sur la berline 4 portes qui peine à intégrer harmonieusement cette imposante malle arrière.


un nouvel écran multimédia 8’’ fait son apparition
un nouvel écran multimédia 8’’ fait son apparition
l’espace arrière est correct
l’espace arrière est correct
la découpe de la malle dessert l’accessibilité
la découpe de la malle dessert l’accessibilité

À l’intérieur, la planche de bord est entièrement inédite, les sièges aussi. De manière générale, la qualité de présentation est en hausse mais elle n’atteint pas les standards d’une Volkswagen Passat ni d’une Ford Mondeo. Toyota a en revanche fignolé l’infodivertissement avec un nouveau système multimédia 8’’ (avec connexion Internet) et un ordinateur de bord plus attractif.

Essai vidéo - Toyota Avensis 3 : trop sage

L’aspect « famille » a été préservé avec des rangements toujours nombreux et un espace aux places arrière global correct puisque, rappelons-le, l’Avensis bénéficie d’un faible empattement pour la catégorie (2,70 m). Dommage que le vaste volume de coffre (509 litres) ne soit pas exploité au mieux compte tenu de la découpe étroite de la malle arrière. Il restera toujours la carrosserie break commercialisée 1 000 € supplémentaires pour satisfaire vos exigences en matière de chargement.