Le rideau est tombé sur les essais officiels des Le Mans Series disputés sur le HTTT Paul Ricard. Et Oreca, qui était présent avec sa Peugeot 908 HDi FAP et son Oreca 01 tire un premier bilan.

Commençons par la Peugeot. Loïc Duval a pu prendre ses marques. Le pilote témoigne : « Lors de mon premier relais, j’ai été impressionné par l’auto. Je m’attendais à ce qu’elle soit performante, mais lorsque l’on est dans le baquet, on le ressent véritablement ! Ma deuxième journée à bord de la Peugeot s’est également bien déroulée. J’avais des pneus plus tendres que la veille et j’ai pu attaquer davantage. Cela m’a permis de mieux évaluer le niveau de grip, de repousser un peu plus les limites. Je poursuis ma prise de marques sur différents points : le changement de rapport de boîte, la direction, ou encore l’utilisation du traction control. Je me sens de mieux en mieux dans l’auto : j’ai eu un déclic dans la matinée, comme il peut y en avoir à différents stades lorsque l’on découvre une voiture. Il me reste de la marge. Mes chronos ont progressé et ils vont devenir de plus en plus réguliers au fur et à mesure. C’est une prise de contact qui correspond complètement à mes attentes. » Wilfried doit revenir en détail sur les chronos réalisés pendant ces essais. Pour Oreca, avec la Peugeot, il s’agissait plutôt de mettre au point plutôt que de s’occuper d’entrée de jeu des chronos. « La piste était verte et froide. Ce n’est pas représentatif de ce que nous pourrons connaître à l’avenir donc nous avons continué à assimiler des nouveautés : c’est valable pour le team et les pilotes. Cela se traduit par du roulage en piste, avec la gestion du trafic, mais aussi des interventions dans les stands. Olivier et Nicolas ont terminé la phase 2 de leur découverte. Loïc s’est adapté sans problème à la voiture, mais cela ne nous surprend pas. Quant à la performance pure, nous ne nous sommes pas occupés des chronos. Nous les regarderons à l’occasion des 8 heures du Castellet », a commenté David Floury, le directeur technique.

Passons à l’Oreca 01 pilotée par Andy Meyrick, Didier André et Soheil Ayari. Andy Meyrick découvrait lui aussi l’auto, après avoir piloté une Audi R10 l’an dernier. Il a lui aussi participé au développement, effectuant de longs runs : « Mes essais avec l’équipe ont été concluants. A la fois au niveau de la performance de la voiture et des progrès effectués lors de ces deux jours. J’ai été impressionné par la Oreca 01. Je me suis senti à l’aise rapidement : elle possède beaucoup de grip et l’aéro est excellente, notamment dans le rapide. C’était vraiment un bon test et je suis ravi d’avoir apporté ma contribution au développement, notamment au niveau des pneumatiques. » Didier André retrouvait pour sa part le team varois avec lequel il avait disputé les 24 Heures du Mans 2000 : « J’ai dû reprendre mes marques à bord d’un proto ; en revanche, c’était un peu un retour à la maison au sein de cette équipe que j’ai côtoyé il y a dix ans. Par rapport à la Courage-Oreca que j’ai piloté en juin dernier, la Oreca 01 marque clairement un pas en avant. Elle est tout simplement plus performante, elle met le pilote en confiance et cela permet d’aller plus loin. »