L'étude menée entre le 3 et le 11 juillet dernier auprès de 2 066 individus soulignent donc que trois conducteurs sur quatre ont eu un comportement dit à risque en présence d'enfants : excès de vitesse ou conduite du véhicule après avoir bu de l'alcool. Dans le détail, 35 % ont admis avoir dépassé les limites de vitesse autorisées, 27 % à avoir conduit deux ou trois heures de suite sans s'arrêter et 25 % ont pris le volant en étant fatigués.

Dans la plupart des situations, les sondés se justifient par le fait qu'ils maîtrisent leurs gestes. 80 % d'entre eux se sentent capables de conduire après avoir bu plus de deux verres d'alcool quand 74 % ne ressentent pas le besoin d'effectuer une pause après plus de deux heures de trajet. Enfin, 54 % des sondés avouent dépasser les limites de vitesse par inattention et 44 % car ils les trouvent trop basses.

« Notre étude démontre que les parents ne sont pas toujours exemplaires au volant en présence de leur enfant. L'objectif de cette campagne est de permettre à chacun de nous de prendre conscience de son comportement et surtout de le corriger » a expliqué Bernard Spitz dans un communiqué, président d'Assureurs Prévention et de la Fédération française des sociétés d'assurances.

Une campagne télévisée va d'ailleurs être lancée à partir d’aujourd’hui avec trois nouveaux spots.