D’après un chercheur de l’Impérial College de Londres, la pollution due aux fumées noires des véhicules, des usines et le dioxyde de soufre continue à augmenter le risque de mourir prématurément, et cela même si la qualité de l’air s’est améliorée par rapport aux années 60.

Parue dans la revue Thorax, l’étude porte sur un échantillon de 5.000 Britanniques adultes. Entre 1982 et 1988, le risque de mourir prématurément augmente de 4% pour chaque palier de 10 miligrammes/m3 de fumées noires. Sur la période 1994-1998, le taux avait augmenté jusqu’à 19%, alors que la pollution avait globalement diminué selon les chiffres officiels… L’étude se révèle inquiétante, et démontre encore une fois les efforts à fournir pour améliorer de façon durable la qualité de l’air.