Force est de constater qu’économie rime très souvent avec écologie : selon une étude surprenante mais très sérieuse de l’entreprise Merril DataSite, la crise financière mondiale favoriserait une baisse des émissions de C02, notamment grâce à la baisse des déplacements en avion.

Les avocats d’affaires et les businessmen sont souvent priés de prendre l’avion pour signer les actes de fusion et d’acquisition en Europe, ce qui avait causé l’an dernier 100.000 tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère. D’après l’étude, la crise du crédit a réduit un nombre important d’opérations financières de ce type, ce qui a diminué les déplacements aériens des intervenants.

Outre les déplacements en avion, les économies de papier sont loin d’avoir été négligeables ! Comme moins d’opérations signifie moins de dossiers et de contrats rédigés, l’économie a permis de préserver 10 000 arbres, soit 112 millions de pages de papier.

Il n’est pas question de voir l’économie agoniser au prix de l’environnement : d’où la notion de développement durable qui place sur le même plan les critères économiques, sociaux et écologiques. C’est tout un fonctionnement économique à revoir, car des économies de budget et donc des gestes quotidiens simples peuvent être faits pour préserver l’environnement (usage des télécommunications type téléconférences, covoiturage, télé-travail…) et compenser certains déplacements indispensables.