Le GPL continue de faire parler de lui en Europe. Le rapport du groupe de travail CARS 211, créé par le Commission européenne en octobre 2008, met en avant que le GPL a un "réel potentiel pour contribuer aux objectifs de diversité environnementale et énergétique de l’Europe."

Pour mieux comprendre et quantifier les bénéfices éventuels qu’apporterait une plus forte pénétration du marché européen des carburants par le GPL, l’association européenne du GPL (AEGPL) a récemment commandé une étude auprès du groupe de recherche Transport & Mobility Leuven (TML).

Menée sur la base du modèle économétrique TREMOVE développé en collaboration avec la Commission européenne, cette étude démontre qu’une augmentation de la part de marché européenne du GPL carburant de 2 à 10% d’ici 2020 permettrait d’éviter notamment l’émission de 349 millions de tonnes de CO2 et de 11 000 tonnes de particules. Les économies induites par la baisse des rejets polluants représenteraient 20,3 milliards d’euros en termes de coûts externes pour la société européenne.

Toujours selon l'étude, les économies individuelles peuvent être réalisées par les nouveaux consommateurs de GPL carburant en plus des bénéfices sociétaux. Sur la base de ce scénario, elle prévoit une économie cumulée de 41,2 milliards d’euros sur le coût du carburant entre 2007 et 2020 : cela permettrait d'améliorer le pouvoir d’achat des ménages.

D'après le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP), l’organisation professionnelle de la filière des GPL, le GPL peut jouer un rôle essentiel pour parvenir à un réel mix carburant à l’échelle européenne aux côtés des autres carburants ou motorisations alternatifs.