Sur les 500 principales multinationales, près de 150 ont des opérations à Tianjin et selon les évaluations en cours, c’est bien le secteur automobile qui est particulièrement touché. La presse chinoise évoque des pertes de plus de 278 millions d'euros. Toyota n’a pas redémarré un site de production sur place alors que les autres dans le pays vont souffrir d’un manque d’approvisionnement de pièces. Volkswagen n’est pas plus épargné alors que Renault et Hyundai ont perdu des milliers de modèles entreposés.

Les circuits logistiques des firmes se trouvent bousculés ou paralysés alors que le transfert de l’activité vers, notamment, le port de Shanghai, trahit ensuite des réseaux de communication sous-dimensionnés pour l’acheminement des éléments nécessaires à la poursuite des activités.

Mais ce n’est pas tout. Les assureurs chinois sont aussi les premiers touchés. L’agence de notation Fitch estime que leurs pertes pourraient atteindre 1,5 milliard de dollars. Même si la majeure partie du port de Tianjin continue de fonctionner depuis la catastrophe du 12 août, l’ampleur de la catastrophe n’est pas encore définitivement connue.