Avec des augmentations des fausses plaques d’immatriculation de 98 % en 2011 et de 73 % l’année suivante, ce type d’usurpation devient un phénomène récurrent qui commence à inquiéter les autorités publiques. Ainsi, Dominique Baudis, le Défenseur des droits, a écrit au Premier ministre afin de lui demander de durcir le dispositif d'obtention des plaques d'immatriculation.

L’an passé, ce sont près de 17 479 plaques contrefaites dites aussi doublettes qui étaient en circulation. Ce procédé est simple : les usurpateurs se font faire des plaques identiques à celles d'autres automobilistes et les apposent sur un véhicule strictement similaire, de manière à éviter les contraventions.

Le nombre de victimes augmentant de jour en jour, Dominique Baudis s’est saisi du problème et souhaite une réforme du système actuel. Il préconise ainsi « la présentation obligatoire de la carte grise et d'une pièce d'identité par tout demandeur » et propose également « la tenue d'un registre » par les revendeurs, ainsi que l'apposition sur chaque plaque d’une pastille d'authentification inaltérable et inamovible. »

Même si ces mesures peuvent paraître radicales, être victime d’une doublette peut se révéler être trop onéreux et c’est surtout synonyme de longues démarches administratives et parfois judiciaires afin e prouver son bon droit.