Décidément, on ne changera pas Bernie Ecclestone. Ca tombe bien, car on ne le comprend pas !

Voici les dernières envolées du magnat de la F1, ça se passe de commentaires:

Il a tout d'abord proposé que les constructeurs qui s'engageaient sur le long terme puissent... dépenser sans compter !

"J'ai toujours dit que nous devrions donner des consoles plaquées or à tous ces ingénieurs capricieux et les envoyer jouer ailleurs. C'est tout ce qu'ils font de toute manière et ce serait moins cher ainsi. Le vrai boulot pourrait être fait.

Si les constructeurs sont prêts à s'engager sur le long terme, disons sept à dix ans, nous devrions les laisser dépenser ce qu'ils veulent dépenser.

S'ils vont s'engager de la sorte ? Je ne sais pas. Les faire s'accorder sur quoi que ce soit a toujours été un problème. Mais s'ils acceptent, cela nous éviterait de revoir ce que nous avons connu avec Honda.

Nous leur mettrions un procès au cul s'ils partaient. Et ils n'aimeraient pas ça."

Procès, engagement, argent, un champ lexical basé sur l'amour d'un sport, ça ne fait aucun doute.

Pour enfoncer le clou envers Honda, voici une autre perle lâchée à l'encontre du constructeur japonais:

"Nous ne sommes pas pessimistes. Pas le moins du monde. Neuf écuries sur la grille ne feront aucune différence."

Bernie continue dans le paradoxal, au sujet du KERS:

"J'ai toujours été contre le KERS. S'il est utilisé en F1, ce ne sera pas le cas pour les voitures de route, mais si cela doit être l'idée, pourquoi ne le développe-t-on pas du côté des voitures de tourisme ? Ça coûte de l'argent alors qu'on essaie d'en économiser."

Il aurait pu rajouter: du moment que ça me rapporte...

Source: L'équipe.fr