À l'orée de la saison 2010, on pensait Ferrari entièrement axée sur la préparation de ce nouveau challenge important après une saison noire en 2009 mais malgré ça, le constructeur trouve le temps d'exprimer une nouvelle fois sa colère à propos des décisions prises par la FIA concernant les nouvelles équipes F1 qui ont bien du mal à concrétiser leurs belles paroles. Et à la lumière des premiers essais, Ferrari n'y va pas avec des pincettes, consciente que ces équipes n'ont pas le niveau, voire même pas de voiture du tout !

Dans un communiqué publié hier titré sobrement 'L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux : Pour qui sonne le glas", le constructeur critique à nouveau le choix d'inscrire de nouvelles équipes aux championnat ainsi que la politique et l'attitude de la FIA qui a fait fuir les grands constructeurs. Il y est question de vautours serbes, de chevalier blanc mystificateur, de menteurs, ... etc !

"Sur les treize équipes qui ont signé pour le championnat de cette année, seules onze ont répondu à l’appel et ont pris la piste, certaines plus tard que d’autres. Certaines n’ont bouclé que quelques centaines de kilomètres, d’autres en ont fait plus mais à un rythme bien inférieur.

En ce qui concerne la 12e équipe, Campos Meta, ses actionnaires et son management ont été modifiés, selon des rumeurs qui nous sont parvenues, avec un apport soudain en cash de la part d’un généreux chevalier blanc, habitué à ce genre de plan de sauvetage de dernière minute.

Cependant, les bénéficiaires de cette générosité pourraient trouver que le chevalier en question attend d’eux qu’ils jouent le rôle de vassal loyal. En conséquence, il est difficile d’imaginer que la voiture conçue par Dallara montrera son nez sur le circuit de Catalogne, Sakhir étant un lieu où il serait plus susceptible d’assister au retour du nom de Senna en F1.

La treizième équipe, USF1, semble s’être cachée à Charlotte, en Caroline du Nord, au grand dam de ceux qui, comme le pilote argentin Lopez pensait avoir trouvé sa voie vers les paddocks de la Formule 1 et qui doit maintenant tout recommencer à zéro. Étonnamment, ils ont encore l’impudence de prétendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Ensuite, nous avons les vautours serbes. Tout d’abord, ils se sont lancés dans une bataille juridique irréaliste avec la FIA puis ils ont pris les restes de Toyota sur son lit de mort. Ayant engagé quelques personnes, autour desquelles il y a toujours une odeur de scandale (Coughlan ex McLaren), ils tournent autour de quiconque serait le premier à abandonner la partie, probablement avec le soutien de ce même chevalier dans son armure étincelante que nous avons mentionné plus tôt (ndla: entendez par là Bernie)

Cette situation est l’héritage de la guerre sainte menée par l’ancien président de la FIA. La cause en question était de permettre à de petites équipes d’accéder à la Formule 1. Voici le résultat : deux équipes vont boiter au début du championnat, une troisième est poussée dans le ring par une main invisible et pour ce qui est de la quatrième, eh bien vous feriez mieux d’appeler une brigade de recherche pour les localiser."

Dans l’intervalle, nous avons perdu deux constructeurs en cours de route, BMW et Toyota, tandis que chez Renault il ne reste rien d’autre que le nom. Cela en valait-il la peine ?"

La colère rouge dans toute son irradiante splendeur.

Ferrari via ToileF1