Depuis qu'Alain Prost a expliqué que la deadline pour une inscription au calendrier 2013 était dépassée, plus personne ne croit au retour d'une Grand Prix de France de Formule Un. Cette date mystérieuse ne peut donc être réservée que pour la Turquie où se tenait le dernier Conseil Mondial du Sport Automobile qui a validé ce fameux calendrier.

Bref, la Turquie tenait la corde d'autant plus que les organisateurs avaient effectivement rencontré Bernie Ecclestone et affirmaient que la tenue de l'épreuve dépendait des fonds que le gouvernement débloquerait. Puis aujourd'hui, c'est au tour du gouvernement turc de s'exprimer par la voix de son ministre des Sports, Suat Kilic :


« S'il le veut, le secteur privé peut faire venir la F1. Mais il n'est pas question que, nous, gouvernement, supportions le coût de la F1 par ailleurs proposée à une société privée. Notre gouvernement a payé 13,5 millions de $ par an aux organisateurs pour obtenir la F1 sur 5 ans. En échange de ça, tous les bénéfices sont allés aux organisateurs et l'État n'a retiré aucun retour sur son investissement. »


Le Grand Prix de Turquie organisé depuis 2005 est sorti du calendrier l'an dernier après un désaccord entre les autorités et Bernie Ecclestone.