Le temps aurait-il fait son œuvre ? Ou est-ce que les intérêts sont redevenus communs et convergents ? Qui sait ? En tout cas, Bernie "girouette" Ecclestone a radicalement changé son discours sur le sujet de sa majesté Mosley.

Alors qu'Ecclestone n'a pas ménagé sa peine pour tenter de faire "sauter" son futur ex-ami Max Mosley après sa .... sauterie tordue et surtout filmée, le patron confirmé de la FIA a retrouvé tout d'un coup grâce à ses yeux.

Outré mais pas trop longtemps, le Bernie ...

Depuis la confirmation de Mosley à son poste puis la victoire devant les tribunaux, la donne a en effet changé. Resté discret sur le plan médiatique, Mosley a œuvré et cogité dans l'ombre et lancer une contre-offensive face aux désirs de pleins pouvoirs de Bernie et ses amis. La scission paraissait inévitable mais les convictions ne sont pas les choses les plus pérennes dans ce milieu. Extraits d'un interview récente de Bernie à la BBC :

« Pendant une courte période, j’ai dit qu’il devrait démissionner car je subissais beaucoup de pression de gens qui disaient ne plus vouloir de lui. À l’époque, je voulais vraiment qu’il le fasse mais maintenant je ne vois pas pourquoi il devrait le faire.

Max travaille et se donne à 100% pour notre sport. Les personnes qui ne voulaient plus discuter avec lui et qui souhaitaient le voir partir sont en train de disparaître. Il sera à Monza, je saluerai son retour. C'est bien, il devrait revenir et continuer comme il l'a toujours fait.

Je pensais, et je n'étais pas le seul puisque c'est ce que me disaient les gens dans le milieu, qu'il y aurait des répercussions économiques avec ce scandale. Ce n'est pas le cas. Je pense que les gens sont vraiment arrivés à la conclusion que, quoiqu'il soit arrivé avec Max, c’était privé et je ne pense pas qu’ils s’en soucient encore.

Il a dit qu'il démissionnerait avant le terme de son mandat, il ne l'a pas fait. Je ne pense pas qu'il arrêtera en 2009. De toutes façons, si l'on y réfléchit bien, il est difficile de trouver qui pourrait le remplacer. »

Que voilà une belle absolution sur l'autel des intérêts communs. Ainsi soit-il, le scandale Mosley a vécu.