Alors que la FIA a annoncé ce matin détenir de nouvelles preuves concernant l'affaire d'espionnage impliquant McLaren, on apprend cet après-midi que l'écurie de Ron Dennis sera placée sous investigations par les commissaires durant le GP de Monza de ce week-end. En cause, l'utilisation lors du GP de Hongrie d'une monoplace équipée d'une nouvelle boîte de vitesse ultra-légère qui n'aurait pas passé le crash-test requis lors du changement d'une pièce dite structurelle !

Les faits sont avérés et contreviennent à l'article 16.1.2 du règlement technique de la Formule 1 qui stipule que toute modification significative effectuée sur une partie structurelle de la monoplace requiert un nouveau crash-test.

En fait, la mise au jour de l'existence de cette nouvelle boîte de vitesse s'est déroulée après le GP de Turquie lorsque McLaren a réellement passé ce fameux crash-test. En Turquie, l'équipe a utilisé l'ancienne transmission. Autosport nous dit que McLaren n'a pas cherché à dissimuler l'existence de cet élément, ni même son utilisation en Hongrie car la modification est essentiellement interne. Le carter de boîte ne changeant pas (et donc ne demandant théoriquement pas un crash test), c'est l'interprétation de la règle qui permet à la FIA de placer l'écurie sous investigations.

Ayant déjà perdu ses points constructeurs pour le GP de Hongrie suite à l'affaire Alonso/Hamilton, on se demande ce que la FIA va bien pouvoir infliger comme punition à l'écurie.

A moins que la Cour d'Appel qui doit statuer sur la perte des points de McLaren lors du GP de Hongrie trouve que la FIA est allée trop loin dans l'ingérence dans les affaires privées d'un team et qu'elle annule la sanction. Dans ce cas, ce serait l'occasion de retirer à nouveau les points pour un autre motif moins discutable.

Sincèrement, la FIA est en train de gâcher la saison.