L'Espagne vit une crise majeure et les tours de vis budgétaires succèdent aux tours de vis budgétaires, histoire d'éviter la faillite. Dans cette conjoncture, les régions autonomes commencent sérieusement à remettre en cause la Formule 1.

Valence a déjà estimé qu'en temps de crise, le prix du plateau devrait être revu à la baisse et après avoir refusé l'idée d'une alternance avec Barcelone, la région va tenter de négocier une réduction des tarifs avec la FOM. Loin d'être gagné même si la redevance payée va finir par devenir insupportable. 18 millions d'euros au départ en 2008 et 10% d'augmentation chaque année, soit 24 millions en 2011 et 32 millions en 2014, terme du contrat. Mais les 2/3 des spectateurs étant étrangers, Valence veut conserver son Grand prix et cherche des solutions.


À Barcelone, c'est aussi l'interrogation. La Catalogne confrontée à une dette de 40 milliards d'euros vient d'expliquer qu'elle était prête à reconsidérer l'organisation des Grand Prix F1 et Moto 2012 en affirmant qu'il était parfois moins couteux de rompre un contrat que de le poursuivre. Celui du GP de Barcelone court jusqu'en 2016.

Bref, le calendrier 2012 pourrait bien subir quelques modifications dans le courant de la saison.