Dans l'affaire Spyker contre Super Aguri et Toro Rosso, l'écurie néerlandaise soutenue, un temps par l'écurie Williams, se trouve désormais seule face aux deux écuries incriminées. Tout a débuté en décembre dernier lorsque Colin Kolles, présent à Barcelone sans voitures ni pilotes, n'avait pas du tout apprécié l'attitude des deux écuries qui, selon lui, ne respectent pas l'article 3 des accords Concorde. Le patron de l'écurie néerlandaise avait donc envoyé une circulaire à toutes les écuries de F1 ainsi qu'à la FIA et avait été rejoint dans cette démarche par le co-propriétaire de Williams, Patrick Head, dont l'équipe avait aussi envisagé un recours en justice à l'encontre des deux écuries fautives. Lors de la qualification du GP d'Australie, Collin Kolles a déposé une plainte contre la Super Aguri SA07 auprès des commissaires techniques en charge de vérifier la conformité des voitures, mais cette plainte a échoué. Du côté de l'écurie Williams, rien n'avait filtré et l'écurie britannique était restée officieusement en retrait. Le lendemain du GP d'Australie, Collin Kolles, désemparé face aux résultats de ses deux monoplaces et a celui de la Super Aguri de Takuma Sato, a demandé un recours auprès du Tribunal Arbitral qui va devoir trancher sur la validité des monoplaces mises en accusation. Contrainte de prendre une position claire face à l'écurie Spyker, l'écurie Williams est sortie de sa réserve officiellement en décidant de ne plus soutenir dans son action l'écurie Spyker. Sir Frank Williams ne se sent pas du tout gêné par les deux monoplaces qui se sont situées loin derrière la monoplace de Nico Rosberg. « Nous ne sommes pas impliqués dans cette histoire pour le moment. Nous ne nous sentons pas en danger vis-à-vis de ces équipes, et ne voulons pas dépenser d'énergie dans une bataille qui n'en vaut pas la peine. » A déclaré un porte-parole de l'écurie Williams