Les récents événements constatés sur le territoire de Bahreïn ont laissé planer le doute sur la tenue de la course de F1, comme ce fut déjà le cas l'an dernier. Mais alors que les équipes, inquiètes, s'en sont remises à la FOM et à la FIA pour leur garantir les meilleures conditions de sécurité, les instances laissaient entendre que seul le gouvernement du pays pouvait annuler le Grand Prix. Bernie Ecclestone ne laisse aucun doute sur le sujet :


« Cette course est au calendrier depuis longtemps, on ira aussi à Barcelone et en Corée, on ira partout. Tout le monde est content et toutes les écuries seront là. Le problème, c'est que tout est discuté par des médias qui n'ont aucune idée de ce qui se passe. Il n'y a rien à surveiller, les gens là-bas savent ce qu'ils font, ils nous informent régulièrement, mais il ne se passe rien, tout est calme et tranquille. »


Même si les affrontements et la répression violente des manifestations d'opposants sont bien réels, les autorités locales ne souhaitent pas annuler une seconde année consécutive un événement dont la portée est mondiale. La FIA l'a confirmé officiellement hier en publiant un communiqué confirmant la tenue du meeting.