Tunise, Egypte, maintenant Algérie et Iran, les médias rapportent de multiples soulèvements populaires dans plusieurs pays arabes. Le Moyent-Orient ne fait pas exception à cette vague de protestations et les derniers échos de Bahreïn font état de manifestations d'opposants au gouvernement et de heurts avec les forces de Police qui auraient fait 2 morts ces derniers jours. Les premières équipes de F1 doivent débarquer à Bahreïn d'ici 2 semaines pour effectuer les derniers tests d'avant saison une semaine avant le Grand Prix d'ouverture.


Cet événement profitant d'une diffusion planétaire aurait été choisi par les manifestants anti-gouvernementaux pour faire connaître leur combat au monde entier ainsi que les réactions jugées inappropriées du régime en place. Bernie Ecclestone est pour un fois plutôt inquiet et admet qu'il existe un réel danger :


« Le danger existe. Si ces gens veulent faire du bruit pour se faire connaître du reste du monde, cela pourrait être vachement facile, non ? Si vous commencez par créer un problème sur la grille de départ du Grand Prix, vous bénéficiez d'une couverture médiatique mondiale. Il est difficile de savoir ce qu'il se passe réellement mais je vais bientôt en discuter avec le Prince héritier. Nous regardons ça de près et allons essayer de savoir ce qu'il y a de mieux à faire. »

Ce week-end, c'est le GP2 qui sera à Bahreïn pour la deuxième manche de la série Asia.