Depuis le début de saison, le regard de la FIA se porte sur les ailerons arrière des monoplaces qui ont une fâcheuse tendance à se déformer. Plusieurs écuries avaient été prises en flagrant délit de flexibilité et la FIA a décidé, tout comme elle l'avait déjà fait à même époque l'année dernière, de modifier les paramètres de contrôle et d'être plus sévère, suite à la controverse sur la flexibilité de l'aileron arrière de la Red Bull RB3 au Grand Prix d'Espagne qui, selon les images de la télévision, montraient que l'aileron arrière de la voiture de David Coulthard s'abaissait dans les lignes droites et reprenait sa position normale au freinage de la voiture. Les équipes devront donc revoir le degré de flexibilité de leurs ailerons arrière à partir du GP du Canada. Ces derniers ne pourront plus plier de plus de 2 millimètres. Auparavant, la tolérance était de 5 millimètres jusqu'au Grand Prix de Monaco. Dorénavant, les ailerons subiront deux pressions de 500 newtons de chaque côté des ailerons au lieu d'une seule sur toute la largeur des ailerons.

Déjà l'an dernier, c'est à Montréal que la FIA avait imposé aux équipes de munir les ailerons arrière de séparateurs verticaux pour que les différents plans de l'aileron restent bien en place. Il faut dire que la longue ligne droite du circuit Gilles-Villeneuve oblige les équipes à décharger les ailerons, malgré les virages où il faut plus d'appuis. La tolérance de cinq millimètres rendait service aux équipes.