Même si Luca di Montezemolo a fait l'éloge de Max Mosley pour sa contribution à la signature d'un accord entre FIA et FOTA, même si Max Mosley se targue d'avoir mené sa mission à bien, il ne faut pas se leurrer : dans ce rapport de force entre FOTA et FIA, c'est le président Max Mosley qui a perdu comme nous le suggérions précédemment.

Lorsque Montezemolo se félicite d'un accord mettant un terme à la gestion dictatoriale de la F1, on comprend alors clairement avec cette ellipse imagée qu'il est, avec ses amis, le vainqueur de cette guerre, il est le bon qui a triomphé du mal. Si Max Mosley est toujours président de la FIA jusqu'en octobre, dans les faits, sa mise à l'écart est déjà effective. Il a été remplacé par Michel Boeri, président de l'ACM et du Senat de la FIA, qui est désormais directement en relation avec les teams et qui doit assurer la transition jusqu'à l'élection du prochain président.

Selon les propres mots de Max Mosley, Mr Boeri ne serait pas intéressé par la fonction suprême, l'anglais jugeant que ce dernier est de toute façon trop vieux. Mais alors qui pour remplacer Mosley ?

Le premier nom évoqué est celui de Hermann Tomczyk, l'actuel vice-président de la FIA qui s'est empressé de démentir l'information en précisant qu'il n'était pas candidat. Nick Craw actuel vice-président de la FIA et originaire des USA est également un nom qui revient tout comme celui de Jürgen Hubbert, ancien patron du groupe Daimler-Mercedes.

Reste le cas Todt que Max Mosley lui même prétend assez sérieux. Selon lui, il n'est pas du tout exclu que l'ancien patron de la Scuderia se présente en Octobre tout en déclarant qu'il pourrait ne pas plaire à tout le monde.

Et comme si sa voix avait encore une importance capitale, Mosley termine en précisant :

"s'il y a plusieurs candidats, alors j'exprimerai mon choix."

Avant de partir, celui que l'on peut désormais appeler "futur ancien président de la FIA" a avoué qu'après la fin de son mandat en octobre, il allait assidument se mettre à l'écriture de ses mémoires qu'il annonce déjà "explosives".

En octobre, les 222 associations affiliées à la FIA et représentants 130 pays voteront.