Sa victoire aux 24 Heures du Mans, les 24 Heures du Nürburgring ou encore celles de Spa. Le Suisse a un emploi du temps chargé. Interview.


Vous avez participé à deux courses de 24 Heures en deux semaines avec Audi, Le Mans puis le Nürburgring. En France vous avez empché une victoire au général, et dans le massif de l’Eifel vous avez remporté votre catégorie (SP9, ndlr). Comment avez vous trouvé ces deux courses ?

Le Mans, c’était comme un rêve. Mes deux équipiers (Benoît Tréluyer et André Lotterer, ndlr) et moi-même avons gagné pour la première fois là-bas. Au Nürburgring, une crevaison et un problème au niveau du splitter nous ont coûté beaucoup de temps. A la fin, tout le monde au sein de l’équipe Audi Sport Team Phoenix a dû aller chercher cette troisième place, et cette victoire en GT3 (SP9, ndlr) a été le fruit d’un travail intense.

Rien ne vous a été offert sur un plateau. Avec le recul, lequel de ces deux événements fut le plus difficile ?

Je ne pense pas qu’il soit possible de comparer ces deux épreuves. Chaque événement est unique et possède sa spécificité. Au Mans, nous pilotons des prototypes sur un tracé semi permanent. Dans l’Eifel, c’est une course à laquelle on pilote des Audi R8 LMS basées sur le modèle de série sur le circuit le plus long du monde. Cependant, elles (les deux épreuves, ndlr) montrent que vous ne pouvez gagner la plupart des courses de 24 Heures qu’en adoptant un rythme rapide. Avec Audi, nous avons montré que nous pouvions rouler sur un rythme soutenu lors de ces deux événements.

Vous allez prendre part à un troisième double tour d’horloge avec Audi fin juillet à Spa. Quels seront vos objectifs ?

Participer à trois courses de 24 Heures en aussi peu de temps est un véritable challenge. J’ai hâte d’être à Spa. Nous y roulons dans des conditions différentes que celles du Nürburgring où les GT2 étaient plus rapides. En Belgique, seules des GT3 se battront pour la victoire. En 2009, à Spa, nous avons décrocher la victoire dans notre catégorie et avions terminé troisième du classement général avec notre Audi R8 LMS. Évidemment, nous voulons lutter pour la victoire au général. Après la course du Nürburgring, je peux affirme que le potentiel est là.



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