A quelques heures du Grand Prix du Japon, les pilotes sont ressortis "des cartons" et les journalistes posent des questions. Fernando Alonso que des médias anglais coquins mettent déjà dans un baquet Ferrari à la place de Massa en partance chez Toyota affirme avec force qu'il "a un contrat 2008 avec McLaren et qu'il ne voit pas où est le problème".

En l'absence d'autres opportunités, McLaren fait quand même figure de "moindre mal" plutôt séduisant techniquement. A moins d'une exclusion pour 2008 toujours possible. Alonso insiste donc:

"J'ai travaillé de la même façon depuis le début de saison avec les mécanos, les ingénieurs, avec tout le monde dans cette équipe. Ce sont tous des professionnels, concentrés pour réaliser le meilleur job possible et c'est ce que nous faisons. J'ai gagné 4 courses, j'ai fait de bons podiums, je suis en lice pour le titre de champion du monde, tout va bien pour moi et je suis très heureux !"

Vu comme ça forcément... Sur "l'affaire", il est tout aussi langue de bois.

" A propos de l'affaire d'espionnage, je n'ai rien à dire. J'essaierai de répondre sur la piste et donc de faire mon job. Je pense vraiment qu'une grande part de ce qui a été dit au sujet de cette affaire et de mon implication est totalement faux. Mais c'est arrivé et je ne vais pas répondre à tout ce qui a été dit, je n'ai pas de temps à perdre avec ça.

Je ne peux pas passer mes journées à répondre aux rumeurs pour donner mon point de vue, ma version, ma vérité. J'ai un titre à gagner et je dois me concentrer sur les 3 dernières courses. Et ça, c'est concret."

Sur l'accusation de Ron Dennis le qualifiant de "pilote très reclus" et avec qui il ne parlerait plus depuis août, Alonso s'est ironiquement étonné en affirmant qu'il avait fait causette avec Ron Dennis lors du GP de Spa, soit le lendemain de la condamnation de McLaren.

M'est avis que l'on aura pas de nouvelles d'un départ (ou non) d'Alonso de McLaren avant la fin de la saison. Et que tout abandon ou problème technique de l'espagnol sera forcément mal interprété.

Vivement Dimanche.