Chez PORSCHE la version la plus vendue de la 911 est la 4S Cabrio BVA… Ô Tempura ; Ô Morilles. La sportivité ma non troppo. FERRARI a retenu la leçon et nous sort une entrée de gamme facile à vivre, positionnée sous les F430, 599 GTB et 512 Scaglietti.

Elle porte le nom de son marché cible et présente trois révolutions en 1 seule voiture : un moteur GDI, une boîte DCT et un toit rigide articulé en deux parties (Webasto). Il se range en 15 secondes. Le record du Roadster Miata CC est égalé. Malgré des artifices de designers en face arrière pour détourner l’attention (bande horizontale noire, canules en diagonale, feux travaillés), le gros popotin, tare congénitale de cette espèce, est bien présent.

FERRARI le présente comme un « 2+ » (= 2 occupants + 2 MacBook). La banquette AR est même sur demande. Châssis et carrosserie alu avec suspension arrière multibras au lieu des traditionnels doubles triangles superposés. Moteur central avant : V8 4,3 l - 460 ch (-30 ch vs. F430) - 310 g/km soit 30% de conso en moins. Boîte DCT 7 rapports accolée au pont arrière. Freins céramique en série. Prix : 170 KE soit 3 Sandero de moins que la F430. Les ambitions de croissance existent aussi pour les constructeurs de niche : de 4500 ventes en 2003, FERRARI pensait atteindre 9000 l’an prochain. C’était avant les rachats de Morgan Stanley, Merryll Linch et la disparition de Lehman Brothers.