La Scuderia Ferrari n’a pas apprécié le revers de Melbourne, et travaille d’arrache pied pour refaire son retard, notamment en ce qui concerne les performances en qualifications.


En performance pure, les nouvelles monoplaces de la Scuderia Ferrari se sont montrées en retrait des McLaren MP4-26 et autres Red Bull RB7. L’écurie italienne est repartie de Melbourne déçue, mais avec la ferme intention de revenir aux avant-postes très rapidement. Depuis Melbourne, les ingénieurs transalpins n’ont pas chômé, et travaillent notamment sur les performances sur un tour de la 150th Italia.

« Nous avons passé du temps à analyser les data, et ce qui sautait aux yeux, c’est que notre rythme en course étant clairement mieux que celui en qualifications, explique le Directeur Technique adjoint Pat Fry. La façon dont la voiture utilise les pneus en est une des raisons. La majeure partie de notre analyse s’est dont portée sur la performance sur un tour, que nous avons comparée avec la performance sur des longs runs en course. Nous avons également regardé d’autres facteurs importants comme l’aérodynamique, pour voir dans quels domaines nous pouvions exploiter au mieux le potentiel de l’auto. Il y a déjà des choses que nous envisageons de changer ou d’améliorer pour la Malaisie. Elles seront ajoutés aux évolutions aérodynamiques prévues pour cette épreuve. Nous avons également trois ou quatre paramètres à tester, et probablement qu’il y aura encore davantage de nouvelles pièces à tester durant le peu de jours séparant les Grands Prix de Malaisie et de Chine. Il s’agit d’un développement constant tout au long de la saison. »

Gageons que tout le monde aura mis les bouchées doubles à Maranello pour faire oublier la contre-performance australienne et venir taquiner Red Bull et McLaren dès ce week-end à Kuala Lumpur.



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Ferrari travaille sur les qualifications