Mercedes, avec son modèle Classe E, confirme sa réputation de marque fiable. Toutefois, les moteurs, les éléments mécaniques et la finition/équipement peuvent souffrir de quelques défauts.

Sur le 2.2 D, avant les 100 000 km, la pompe à injection (surtout sur les modèles de 1996) est à surveiller. La motorisation 2.9 TD se remarque par un risque de déboîtement de la durit d’admission. Enfin sur les premiers CDI, les injecteurs provoquaient des troubles sur le ralenti à froid, notamment.

Dans l’ensemble, les motorisations ne souffrent d’aucun gros "loup".

Les motorisations essence (les 4 cylindres) sur tous les millésimes peuvent connaître des problèmes de capteur de vilebrequin qui arrêtent le moteur ou en empêchent le démarrage. Ceci étant, comme pour les motorisations diesel, rien de rédhibitoire n’est à déclarer. Les pièces mécaniques sont elles aussi fidèles à la réputation de Mercedes. Seul l’embrayage, sur les modèles des années 1997/98, peut être amené à être remplacé ainsi que le volant-moteur. En outre, les roulements de boîte de vitesses sont à surveiller après 150 000 km. En revanche, une faiblesse avant les 50 000 km peut intervenir sur la courroie d’accessoire.

La finition reste, quant à elle, comme neuve à part quelques usures des contre-portes et des clés électroniques depuis les modèles de 1997.