Hormis les suintements d'huile sur le joint de culasse qui ont caractérisé les modèles antérieurs à 1999, la Serena semble profiter d'une fiabilité mécanique honorable. Attention toutefois à l'arbre de transmission arrière, qui nécessite des graissages réguliers, sous peine de casser.

Les plus gros soucis ne résident pas sous le capot, mais concernent principalement la finition et les équipements de bord. Un état de fait qui s'explique essentiellement par les origines utilitaires de l'engin, globalement capable de résister à des traitements sévères, mais souffrant d'une finition économique. Ainsi, les garnitures intérieures vibrent précocement et les plastiques s'avèrent très sensibles à la chaleur et à l'exposition au soleil, tant du point de vue de leur moulage que de leur aspect visuel. Autre exemple significatif, les rares accessoires électriques disponibles que constituent les lève-vitres sont affectés d'une lenteur exacerbée et de pannes fréquentes.