On se gausse souvent de la fiabilité des Lada. Ces critiques ne sont effectivement pas sans fondements, mais souvent exagérées, au moins pour la Niva. Certes, quelques défauts de jeunesse n’ont jamais été corrigés, et ce manque, que dis-je, cette absence de réactivité du constructeur russe a de quoi étonner l’observateur –et énerver le propriétaire d’une Niva.
On note parmi les maux chroniques, les fuites d’huile aux ponts avant et arrière, les vitres à manivelle bloquées par la faute du câble qui use la roulette où il défile, les fuites du robinet de chauffage, la tringlerie de la molette de chauffage qui se détraque, quelques petits soucis dans le faisceau électrique simplissime, le synchro de 4e qui avoue des faiblesses dès 50 000 kilomètres et doit rapidement être changé sous peine d’endommager la bague de la cloche d’embrayage. Voilà pour le principal. Rien de catastrophique au total, d’autant que les "do it yourself" seront à l’aise pour travailler sur leur Niva contrairement à n’importe quelle voiture moderne, en prime sans être brimé par une électronique omniprésente.
En tout-terrain intensif, les demi-arbres AR sont susceptibles d’être plus rapidement endommagé que la moyenne, surtout en usant de grands coups de gaz intempestifs. Idem à l’avant pour les fixations de la triangulation avec des conducteurs peu précautionneux. Plus que tout autre véhicule, la Niva demande à être conduit avec délicatesse en tout-terrain.
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