Les incidents qui se sont multipliés ces derniers temps au sein des écuries qui tentent de le maîtriser, et ce au moment même où Toyota a ouvertement fait part de son scepticisme quant à la capacité de chacun à être prêt, dès 2009, à l’employer, a déplacé le « KERS » du domaine de la recherche et de la volonté d’afficher une Formule 1 en rapport avec son environnement vers le sujet bien plus controversé de la sécurité. Un item dont le GPDA est bien sûr un des acteurs les plus concernés. Et pourtant, lorsqu’on lui demande ce qu’il en pense, il répond qu’il s’en lave les mains.

C’est du moins ce qu’il ressort des propos d’un des éminents membres de l’Association des Pilotes de Grand Prix, ci devant Mark Webber : « C’est au groupe de travail technique et à la FIA de décider sur ce sujet. Pour ma part, je ne sais pas grand-chose de ce dispositif, alors il vaut mieux laisser ça aux experts. »

Formule 1 - KERS: Le GPDA ne se sent pas concerné

« Est-ce que tout le monde, des pilotes aux commissaires en passant par le team sera prêt à l’utiliser dans huit mois ? Si oui, tant mieux. Sinon, en ce qui me concerne, je ne préfère pas en savoir de trop sur cette technique, ça pourrait me rendre nerveux. » En somme, je ne peux pas me prononcer car je n’en sais pas grand-chose, mais je ne tiens pas à savoir, ça pourrait me faire peur. Si bien que je m’en remets à ceux qui savent. Mais justement, le souci actuellement, c’est qu’ils ne semblent pas savoir. Sinon, ça se saurait.