Le microcosme de la Formule 1 n'est pas le patient le moins fiévreux d'un monde économique touché par le virus de la récession. S'interrogeant même jusqu'à leur pérennité, tous les expédients que chacun de ses membres peut s'envoyer ont valeur d'élixir de vie, si bien que la chasse aux investisseurs s'est quelque peu exacerbée ces derniers temps.

A ce jeu, Ferrari ne s'en sort pas trop mal puisque du côté de Maranello on annonce l'arrivée du groupe indien Tata sur la carrosserie de la belle rouge. Après Force India en tant que structure propre, cet immense pays s'invite donc pour la deuxième fois parmi l'élite du sport-automobile.

Par ailleurs, Williams a été moins verni puisqu'il voit s'échapper de ses filets un de ses gros gibiers, son compatriote Lenovo qui lui avait pourtant donné un sacré coup de main pour sa soufflerie. Le groupe s'en est allé vers Woking flanquer les parties des McLaren. Crise ou pas, on ne prête décidément qu'aux riches.

Formule 1: La valse des étiquettes