Si la quatrième place australienne avait peut être pu créer l’illusion, le dernier Grand Prix disputé sur un tracé de Sepang plus conventionnel a remis les choses à leur place, pour mieux révéler le véritable état de santé des troupes d’Enstone à l’abord de cette saison 2008. De miracle, il n’y en aura sans doute pas. C’est du moins ce qu’affirme l’icône du losange et double Champion du Monde Fernando Alonso. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y a eu un malaise en Malaisie. Car, selon l’Espagnol, tout cela coule de source :

« Nous savions très bien que terminer dans les points serait difficile. Et sans le retrait de Massa, nous ne l’aurions pas fait. C’est le genre de résultat dont il faudra s’habituer de notre part. De fait, je me sens un peu frustré, sachant que, plus ou moins, je serai incapable de faire mieux à Bahreïn. »

Formule 1 Malaisie - Alonso: "Il faudra s'habituer à ce genre de résultat"

« A Barcelone, nous aurons quelques améliorations sur la voiture, mais également les autres équipes. Le championnat est en passe de garder son statu quo. Nous l’avons vu l’année dernière, et même chaque année : les voitures qui remportent les deux ou trois premières courses continuent à gagner. Il n’y aura peut-être pas de grosses surprises pour le reste de la saison. »

Si tout semble ainsi gravé aussi impitoyablement dans le marbre, que reste-t-il à faire pour Fernando cette année ? Déjà penser à la saison prochaine ? « Il est trop tôt pour parler des transferts. Mais Felipe Massa a eu deux très mauvaises courses, avec plusieurs erreurs, et il est logique que les gens parlent à présent de Vettel et de moi. Mon désir est toujours celui d’être dans la meilleure voiture. Pour l’instant, je pilote pour Renault car j’ai gagné avec eux en 2005 et 2006 et que j’aimerais rééditer cela. » Il y aura donc peut être une exception pour confirmer la règle énoncée au début.