C'est le progrès avec ses écueils. Autrefois l'oreille et un bon tourne-vis étaient la base de tout réglage d'une voiture de course, Formule 1 y compris. Aujourd'hui, l'ordinateur a pris le dessus. On se salit moins mais tout n'est pas propre pour autant puisque les virus y ont trouvé un nouveau terrain de jeu. Exemple avec une écurie Marussia qui a dû mettre au repos ses chevaux vapeurs à cause d'un Cheval de Troie.


La Formule 1 a subi la première attaque informatique de son histoire et c'est l'écurie Marussia qui est à citer parmi les victimes. En plein test du côté de Bahreïn avec ses collègues, l'écurie russe a été contrainte de rester l'arme au pied après que son réseau informatique ait été paralysé par ce que l'on appelle un Cheval de Troie.


« Cette infection nous a quasiment fait perdre la journée de travail, et du coup nous n’avons parcouru que vingt neuf tours en quatre jours. Ce qui est insuffisant pour une bonne mise au point de la voiture à moins d’un mois du premier Grand Prix », a pesté John Booth, le responsable du team. Les données enregistrées sur la piste n'ont pu être transmises au siège de l'écurie aux fins de calculs indispensables pour la mise au point.

Une situation d'autant plus préjudiciable que le règlement technique de la discipline a fondamentalement changé cette année, tant au niveau de la motorisation que de l'aérodynamique, obligeant ainsi les protagonistes à construire leur monoplace quasiment en temps réel.