L'époque est schizo. On a beau verser dans l'écologie automobile à tout crin, il n'en reste pas moins que les supercars continuent à faire rêver. Et on a beau dire, on a beau faire, pour le moment, la réussite sociale s'exprime beaucoup moins bien au volant d'une Toyota Prius que derrière celui d'une Porsche 911. Ça changera mais pour l'instant, les constructeurs tentent de répondre aux aspirations contraires de la société et, par conséquent, la fièvre du sportscar n'est pas encore retombée.

BMW en est conscient et constate chaque jour avec douleur, l'absence d'une telle offre à son catalogue. Certes, ses dérivés Motorsport ont des prestations extraterrestres mais point de supersportive munichoise pour les vrais puristes adeptes de roadsters percutants. Et ça n'est pas un gentil Z4, même en version M qui fera scintiller l'œil du patron d'entreprise ou du fils d'oligarque épris de chronomètre et de track days. D'où le retour de la M1, ou du moins de son esprit.

L'idée évoquée depuis longtemps ressurgit comme pour faire un peu d'ombre aux envolées de l'Audi R8 et de la future MB SL Black Series. La supersportive de BMW semble prendre une certaine contenance. D'ailleurs il n'y aurait pas une mais 2 supersportives BMW selon Autozeitung.

La première aurait un V10 biturbo à injection directe de 625 ch encapsulé derrière l'axe des roues avant. Celui-ci aura pour mission de propulser un engin entièrement fait de carbone. Le châssis serait une coque carbone habillée de panneaux de carrosserie carbone eux aussi, tout comme les baquets. Les roues seraient en magnesium et le freinage assuré par du carbone-céramique ! L'électronique de cette usine à gaz proviendrait du fournisseur de l'équipe F1, à savoir Infineon, et les ingénieurs BMW espère atteindre les 400 km/h ! Prix estimé : 300.000 euros

Une deuxième version "d'entrée de gamme" 2 fois moins chère pourrait recevoir le nouveau V8 biturbo dans une configuration 410/450 ch.

Le terme 'M1' ne devrait pas être repris et l'arrivée n'est pas prévue avant 2012 ! D'ici là, nous roulerons peut être tous en Prius, patrons d'entreprise compris.

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