Michel Destot, président du GART et vice-président de l'AMGVF, a participé à la préparation du Grenelle de l'environnement comme "Personnes morales associées" au groupe de travail "Lutter contre les changements climatiques et maîtriser l'énergie" et à l'atelier n°1 : "Transports et déplacements". Il est également intervenu à la 1ère Conférence Nationale du Rail et mobilité durable, organisée par l'association Avenir Rail : il a mis en avant la place du rail pour une mobilité durable et a exposé le "plan de relance" du GART pour le transport public.

Le GART (Groupement des Autorités Responsables de Transport, association loi 1901), explique que pour accompagner les concitoyens qui sont désormais prêts à changer de comportement de mobilité, il est indispensable de mettre à leur disposition une offre alternative de qualité. Le financement d'un "plan de relance du transport public" proposé par Michel DESTOT l'affirme. Fort de ces propositions reprises dans la synthèse du groupe Changement climatique du "Grenelle de l'environnement" et chiffres à l'appui grâce à la mission d'évaluation confiée au GART par Jean-Louis Borloo, Michel Destot plaide, plus que jamais, l'urgence "mobilité durable".

En introduction de la table ronde intitulée "Quelles politiques pour une mobilité durable ? Les leviers pour agir, les moyens du volontarisme", Michel Destot à rappeler le rôle du transport public et notamment le ferroviaire sur le plan économique en favorisant la compétitivité des territoires, en termes de solidarité en apportant une réponse adaptée au développement du périurbain et sur le plan environnemental en émettant très peu de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques.

Toujours selon le GART, Michel Destot a présenté les propositions de l'association au "Grenelle de l’environnement", reprises dans la synthèse finale soumise au débat citoyen : un plan ambitieux de développement des transports collectifs et l’extension des compétences des autorités organisatrices de transport afin qu’elles deviennent des autorités organisatrices de la mobilité durable. Jean-Louis Borloo a confié une mission au président du GART sur l'évaluation des investissements nécessaires pour réduire les émissions de GES des transports urbains et périurbains de 20% à horizon 2020.

Michel Destot a indiqué : "Les besoins des collectivités ont été chiffrés par le GART à 43,5 milliards d’€ d’investissements, hors les investissements nécessaires à la régénération du réseau ferré national. Concernant le financement d’une telle dépense, il est impératif que les nouvelles taxes qui seraient décidées sur l’usage de la voiture ou des camions soient affectées aux solutions alternatives (…). Il est également nécessaire d’entrer dans un cercle vertueux en donnant aux collectivités la possibilité d’instaurer des péages sur voiries et de disposer de leviers tel le stationnement payant de surface dont nous demandons la décentralisation et la dépénalisation pour mettre en œuvre les plans de déplacements urbains. Nous ne manquons pas d’idées, la régionalisation des services ferroviaires a d’ailleurs montré que les collectivités territoriales peuvent changer la donne".

(Source info : GART Photo : Avenir Rail)