Les partenaires d'hier ont connu un week-end à émotion. Et même si la déception a été de mise chez les deux teams, elle avait une saveur bien différente suivant l'écurie dans laquelle on se trouvait.

Ce n'est rien de dire que Bmw est passé complètement à côté de son sujet pour ce qui reste son Grand Prix national. Même si le fief est reconnu à Mercedes, les troupes de Münich avaient à cœur de confirmer les prestations encourageantes entrevues ces dernières semaines.

Las ! Une interdiction d'appendices aérodynamiques ajoutée avec l'apport d'autres qui n'ont pas fait de miracle, le tout saupoudré de soucis techniques, ont fait que le week-end s'est vitre transformé en cauchemar pour les troupes de Mario Theisen.

GP d'Allemagne Hockenheim: Bmw, Williams, des déceptions bien différentes

Des qualifications anonymes, avec une sortie violente de Jacques Villeneuve en course comme point d'orgue alors qu' Heidfeld avait, quant à lui déjà abandonné : le bilan n'est pas loin du désastre. L'étape d'Hockenheim marque un coup d'arrêt à la progression de l'équipe.

Côté Williams, le week-end avait très bien commencé avec l'officialisation du partenariat avec Toyota, porteuse d'espoirs de retour vers les sommets et de sérénité pour l'avenir du team.

GP d'Allemagne Hockenheim: Bmw, Williams, des déceptions bien différentes

Ce Dimanche aurait pu être la consécration avec un Mark Webber à la fois véloce, opiniâtre et appliqué, en mesure de conquérir la quatrième place. A moins de dix tours de l'arrivée, son Cosworth a préféré jeter l'éponge. Déception, bien sûr, dans le clan de Grove, qui avait vu, au préalable, son deuxième pilote Nico Rosberg une fois encore emporté par sa fougue.

Mais cette déception là avait une saveur bien différente de celle des anciens partenaires techniques Bmw, quant à eux, absolument nul part. D'un côté l'espoir de travailler sur de bonnes bases, de l'autre, le désespoir d'avoir perdu ses repères.