Toyota a été l'un des animateurs de ce GP d'Allemagne, même si parfois, les hommes de Cologne auraient souhaité être plus discrets pour un meilleur résultat à l'arrivée.

La satisfaction peut être de mise du côté de Jarno Trulli, dont le seul reproche est d'avoir été frappé par la malchance. Relégué en fond de grille à cause d'une casse moteur pendant la dernière séance d'essai libre, l'Italien qui a confirmé son partenariat avec l'équipe jusqu'en 2009 a connu a fait preuve d'opportunisme dans un début de course marqué par les accrochages.

GP d'Allemagne Hockenheim: Toyota, en starlette

Neuf places de gagner dès les deux premiers tours, Trulli a d'un coup effacé l'ardoise mécanique pour se concentrer ensuite dans la course aux points. Sa stratégie lui permettra de finir bon septième, dans les roues des deux Renault. La satisfaction peut être de mise au vu de la position de départ défavorable. Mais qu'aurait été la course sans elle ?

GP d'Allemagne Hockenheim: Toyota, en starlette

Un, en revanche qui n'est pas exempt de reproches, c'est son équipier, Ralf Schumacher. Un accrochage avec De La Rosa dans le dernier quart d'heure des qualifs, un accrochage évité de justesse dans les stands avec Button à ces mêmes qualifs lui valant 5 000 dollars d'amende, voilà que Monsieur Frère s'emmêle au départ, perdant le bénéfice de sa position honorable sur la grille pour accrocher Coulthard. Neuf places de perdu, soit exactement le chemin inverse de son équipier au même instant.

GP d'Allemagne Hockenheim: Toyota, en starlette

Un ravitaillement qui se solde par une pénalité pour vitesses excessive dans les stands, une manoeuvre limite sur son équipier qui a dû donner des sueurs froides au team et un dépassement sur son aîné en guise de dédoublement en fin de parcours, pour le geste. Ralf a paru incontrôlable parfois, bien que véloce, puisque malgré toutes ces péripéties, l'Allemand termine neuvième, aux portes des points.

Les Toyota ont confirmé malgré tout leur forme du moment. A revoir sur le tourniquet hongrois.