Tout a bien débuté pour l'écurie BMW Sauber depuis le début de la saison en Australie. Les voitures sont performantes et cela malgré les problèmes que rencontrent le pilote polonais Robert Kubica. Cet hiver, la presse spécialisée avait clairement dit que l'écurie BMW serait une équipe à battre et jusqu'à présent, elle tient sa place d'outsider derrière les McLaren et les Ferrari. Depuis les deux derniers GP d'Australie et de Malaisie, Nick Heidfeld s'est classé 2 fois à la 4e place à une marche du podium. Il est donc tout à fait possible d'envisager que le pilote allemand réussisse à monter sur le podium lors des prochains GP. Pour son coéquipier, les choses sont un peu plus compliquées, mais l'on peut présager qu'il reviendra rapidement au Top niveau avec une voiture qui ne connaîtra plus de soucis mécaniques.

« L'agencement de la piste et tous les équipements y sont très sympathiques. Le fait que le circuit se trouve au milieu du désert le rend quelque peu spécial. S'il fait du vent, il y a vite beaucoup de sable fin sur le tracé, ce qui a une influence sur le pilotage parce que ça signifie une perte d'adhérence importante. Cette année, presque toutes les équipes ont de bonnes informations sur l'état de la piste pour y avoir participer aux essais privés, fin février. Mis à part la compétition, c'est toujours quelque chose de peu commun de voir les gens du pays dans leurs longues robes - et les femmes voilées. Cependant, j'aime généralement, j'aime les choses qui sortent de l'ordinaire. » A déclaré Nick Heidfeld

« C'était une super sensation. La piste était très glissante, surtout lorsque le vent y a déposé du sable. Avec les V8, il y a deux ou trois virages que l'on peut passer à fond. Mais en 2007, de nouveaux défis nous y attendent avec les nouveaux pneus et une baisse de l'adhérence. D'une manière générale, le Bahreïn est un très beau circuit. » A commenté Robert Kubica

« Nous voulons encore obtenir un bon résultat avec de rentrer chez nous en Europe. Avec le Nürburgring et Valencia, le circuit de Bahreïn compte parmi ceux où BMW est, pour ainsi dire, comme chez lui. Les installations ultramodernes dans le royaume comprennent aussi le « BMW Performance Center » qui accueille les stages de conduite BMW et l'école de pilotage de Formule BMW. La région est hautement intéressante surtout pour un constructeur haut de gamme comme BMW. Au Bahreïn, il s'agit de conclure la première partie des courses disputées outre-mer sur un résultat positif. » A confié Mario Theissen

« L'usure des pneus est relativement élevée au Bahreïn à cause du sable. Les nombreux virages lents requièrent des appuis élevés, et une bonne traction est importante notamment dans le virage suivant la ligne droite devant les stands. La largeur exceptionnelle de la piste encourage les pilotes à se lancer dans des manœuvres de dépassement, si bien qu'il ne faut pas négliger non plus la vitesse maximale lors du réglage aérodynamique. Pour protéger le moteur du sable du désert, on utilise des filtres à air à mailles plus fines. Après nos essais privés là-bas en février dernier, nous avons une base de départ pour les réglages de la voiture. En ce qui concerne l'aérodynamique, nous devrons faire un compromis. Je pense que nous devrions y consolider notre position en tant que troisième force du championnat. » A exprimé Willy Rampf.