Ce Grand Prix de Grande-Bretagne a montré que l'écurie BMW Sauber était bien la première force du deuxième groupe. Avec huit points de plus récoltés dimanche, l'écurie allemande accentue son avance sur son principal adversaire, l'écurie Renault. Sans être à la hauteur des Ferrari, Robert Kubica a su conserver sa quatrième place face à un Felipe Massa totalement déchaîné. Dans quinze jours, l'écurie allemande sera à domicile lors du GP d'Europe sur le circuit du Nürburgring et tentera une nouvelle fois de battre les deux pilotes Renault et consolider leur position de 3e force du Championnat.

« Je suis très content. J'ai terminé devant Felipe Massa, mais cette course a été moins facile que celle de Magny-Cours. J'ai dû batailler dans les 13 derniers tours pour qu'il reste derrière moi. C'était difficile pour lui de trop se rapprocher de moi, car il perdait beaucoup d'appuis. Son boulot était bien plus compliqué que le mien, car il me suffisait de contrôler la situation sans trop pousser et sans faire d'erreur. Nous sommes contents de terminer à la quatrième place. La voiture est efficace et maintenant il nous faut optimiser son comportement. C'est la seconde fois de suite que je termine quatrième et cela me fait donc dix points de plus. C'est pas si mal. » A commenté Robert Kubica

« Je suis content de ma course, mais pas du week-end dans son ensemble. J'ai pris le départ depuis la neuvième position et je termine sixième, à trois secondes de Robert. Mon départ a été particulier. Je n'ai pas vraiment accéléré mieux que Giancarlo, mais j'ai réussi à le dépasser par l'extérieur dans le premier virage. J'étais content, même si à la sortie de ce virage, nos roues se sont touchées. Je savais que Felipe Massa allait effectuer son second ravitaillement après moi, mais avoir peu d'essence dans son réservoir est un grand avantage ici et je n'ai donc pas réussi à rester devant lui. Je crois qu'une meilleure position sur la grille aurait pu sensiblement améliorer mon résultat final. Les deux équipes de tête sont hors de portée alors que nous avons Renault sous contrôle. Nous ne pouvions pas en demander plus pour aujourd'hui. » A déclaré Nick Heidfeld