Repartie de Hongrie avec un seul point, l’écurie Renault espère placer ses deux pilotes dans le top 8 à l’arrivée du GP de Turquie, dimanche après-midi. Heikki Kovalainen et Giancarlo Fisichella ont eu quelques jours pour se reposer avant de s’attaquer à la 12e manche du Championnat du Monde avec la ferme intention de battre les pilotes de l’écurie BMW Sauber, principal adversaire de l’écurie française. Si la pause estivale a été reposante pour les pilotes, les ingénieurs de l’écurie Renault ont, de leur côté, utilisé ce temps pour mettre au point quelques nouveautés aérodynamiques sur les R27 qui seront visibles lors du GP de Turquie, mais aussi lors du GP d’Italie. En ce qui concerne les pilotes, Giancarlo Fisichella a terminé à la 4e place en 2005 et à la 6e place l’an passé. Pour Heikki Kovalainen, le circuit d’Istanbul sera une découverte en tant que pilote titulaire d’une écurie de Formule 1, mais le pilote finlandais a pratiqué ce circuit en 2005 en GP2 et en 2006 avec l'équipe Roadshow, dans le cadre des World Series by Renault.

« C’est un tracé très exigeant, sans doute un de mes favoris, je dois dire. Mais, il y a plusieurs virages à haute vitesse, c'est pourquoi il faut se concentrer avant tout sur la balance aérodynamique de la voiture, le grip aéro sera en effet déterminant. Le virage numéro 8 est un virage très intéressant, c'est sans doute un de mes préférés de tout le calendrier ! tout a été très bien pensé, ils ont fait un travail remarquable pour faire venir la F1 ici et l’ambiance est toujours très particulière car les supporters turcs sont très contents de vivre ce week-end de Grand Prix. » A commenté Heikki Kovalainen

« C’est un circuit de la nouvelle génération, tout est encore très neuf et le tracé en lui-même est vraiment très intéressant. Le virage 8 est sans doute le virage le plus difficile du championnat. C'est un long gauche, au milieu duquel la vitesse est de l'ordre de 250km/h, pendant près de 6,5 secondes. Votre corps et surtout votre cou doivent encaisser d'importants forces G et ça peut être très difficile, surtout en fin de course. C'est très exigeant pour les pilotes mais c'est là aussi tout l'attrait de ce circuit ! j’ai toujours été performant ici par le passé, j’espère que ce sera encore le cas cette année. » A déclaré Giancarlo Fisichella